La rencontre prend fin aujourd’hui
Un atelier sur le thème : «La décentralisation au Mali de 1993 à nos jours : bilan et perspectives», se tient depuis hier, à cet effet. La
rencontre qui a regroupé les représentants des différents départements
ministériels, des collectivités territoriales et les experts prend fin
aujourd’hui. La cérémonie d’ouverture était présidée par le président du Haut
conseil des collectivités, Mamadou Satigui Diakité.
C’est en 1992, à l’issue de
la Conférence nationale, que le Mali a opté pour une décentralisation
systématique de l’ensemble de son territoire. Le président de l’Institution a
indiqué que cette vision politique a été considérée comme la réponse la plus
pertinente à la prise en compte des revendications politiques et sociales de
l’époque. Mamadou Satigui Diakité ajoutera que l’organisation des élections
communales de 1999 marque le début de la mise en œuvre effective de ce
processus.
Selon lui, l’atelier invite à un examen approfondi du processus sous la forme d’un bilan en vue d’exposer les acquis, les difficultés rencontrées et les dispositions à prendre. «Pour une meilleure consolidation de la décentralisation», a souligné le président du Haut conseil des collectivités.
Loin
d’être une interpellation ou un procès, cet atelier, a assuré Mamadou Satigui
Diakité, est l’occasion d’identifier les insuffisances et les contraintes. Il
s’agit, a-t-il affirmé, de créer les conditions favorables à la consolidation
de la décentralisation au Mali.
Cette déconcentration du pourvoir a enregistré
d’importants acquis dans la fourniture des services sociaux de base aux
populations, s’est réjoui le président du HCC. Avant de dire qu’elle a été
affectée par de nombreuses crises politiques et sécuritaires. Le président
Diakité a relevé que l’objectif est la réussite de la politique de décentralisation
sous la 4è République.
Durant deux jours, les participants passeront au peigne fin le transfert des compétences et des ressources de l’État aux collectivités territoriales, l’évolution du cadre institutionnel et organisationnel de la réforme, le fonctionnement des collectivités territoriales au quotidien et leurs capacités à fournir des services sociaux de base. Ils plancheront également sur la contribution des Agences de développement régional (ADR) et des contrats plans État/régions, au développement des territoires, la problématique du financement de la décentralisation et les questions liées à l’existence de ressources humaines qualifiées pour la gouvernance régionale et locale. Mais aussi les recommandations des différents fora et assises sur la thématique.
Namory KOUYATE
Pour l’exercice 2026, l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) prévoit un budget de plus de 2,510 milliards de Fcfa contre plus de 2,462 milliards de Fcfa en 2025, soit une augmentation de 1,01% pour un montant de près de 50 millions de Fcfa..
Hamadoun Ousmane Bocoum, expert en finance, développement économique et transformation stratégique, vient de publier chez L’Harmattan, son tout premier livre intitulé «Le système financier malien à l’épreuve des crises : une décennie de résistance». En prélude au lancement prévu dem.
L’Association pour le développement et l’appui aux communautés (ADAC), une ONG, a procédé, mardi dernier, au lancement de son projet Renforcer la résilience des populations vulnérables par le lien entre l’aide humanitaire, le développement durable et la consolidation de la paix (RPV-GRN.
Le Centre pour le développement du secteur agroalimentaire (CDA) a tenu, hier au ministère de l’Industrie et du Commerce, la 7è session ordinaire de son conseil d’administration. La réunion a été présidée par le chef de cabinet de ce département, Bréhima Féfé Koné, en présence du d.
Malgré les difficultés rencontrées en 2025, notamment le retrait de certains partenaires et l’insuffisance de financement de la recherche agricole, l’Institut d’économie rurale (IER) a su maintenir son dynamisme, grâce à la résilience et à l’engagement de ses chercheurs..
La 30è session ordinaire du conseil d’administration du Centre national des œuvres universitaires (Cenou) s’est tenue, hier dans sa salle de conférences. La session a été présidée par le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr.