
Une vue des participants aux travaux de la session du comité de pilotage
La 2è session du Comité de pilotage du projet de rédaction de l’histoire militaire du Mali s’est tenue, hier au siège du Secrétariat permanent du Conseil de sécurité nationale à Koulouba. C’était sous la présidence du premier responsable de la structure, le Général à la retraite Yamoussa Camara. Ont pris part également à la réunion, le coordinateur de ce projet, Pr Doulaye Konaté et les experts dudit comité.
L’objectif de cette session est de faire le point des travaux et de pallier les difficultés relatives au calendrier d’exécution des tâches, à la collecte des données de l’oralité, aux conditions d’archivage, aux sources d’information et documentaires. S’adressant aux experts du comité de pilotage de ce projet, le Général Yamoussa Camara a affirmé qu’il leur faudra souvent mettre à l’épreuve leur expertise et leur capacité d’analyse pour pallier çà et là les insuffisances constatées, avec la neutralité et l’objectivité du chroniqueur.
Mais aussi, avec la rigueur et l’exactitude qui garantissent la qualité scientifique de l’ouvrage. Il a indiqué que l’approche choisie est d’exploiter à la fois les archives disponibles et les résultats des enquêtes de terrain, en allant interroger, souvent dans des conditions difficiles, de rares témoins et chroniqueurs. « Il faut écrire notre histoire militaire, parce que nous avons un avenir à construire et nous ne voulons pas commettre les mêmes erreurs que nos illustres devanciers», a relevé Yamoussa Camara. Selon lui, il s’agit d’une volonté commune d’assumer un devoir de génération. Il dira que l’histoire n’est jamais finie. Et telle une corde sans fin, chaque génération y ajoute un nœud.
D’après l’ancien ministre de la Défense et des Anciens combattants, le document, une fois terminé, sera une source de légitime fierté pour la postérité, des moments épiques de l’histoire tumultueuse de notre patrie. L’ouvrage, a-t-il indiqué, devra permettre aux décideurs actuels et futurs de tirer des leçons du passé. C’est pourquoi, le Général à la retraite Camara soutient, en reprenant les propos d’un stratège militaire, «qu’un peuple sans histoire est un peuple sans avenir». Et de poursuivre qu’un peuple qui n’étudie pas son histoire militaire est un peuple qui se condamne à revivre ses défaites. Ainsi, les autorités de la Transition ont voulu prendre les devants pour l’étudier. Yamoussa Camara dira que les femmes ont toujours joué un rôle important dans le système de défense de nos empires et royaumes. Et par ricochet, toute la population participait à la défense de la contrée.
Pour sa part, le coordinateur du projet de rédaction de l’histoire militaire du Mali a expliqué que pour le temps des empires et des royaumes, les enquêtes ont visé des centres de conservation et de transmission de la traduction orale au Mali, mais aussi ceux des pays voisins comme la Guinée et le Niger. Et ces enquêtes ont porté sur des sites historiques et des lieux de mémoire, a indiqué Pr Doulaye Konaté. Pour lui, les enquêtes se sont étendues aussi au Sénégal.
Concernant la période contemporaine, a fait savoir le coordinateur du projet, les recherches ont été menées essentiellement à Bamako. Elles se poursuivent en ce moment même à Ségou et dans d'autres villes, auprès de personnes ressources en activité ou à la retraite. De même, une mission s'est rendue au Rwanda et en France, a expliqué Pr Doulaye Konaté.
Malgré les difficultés, il ressort du bilan des activités, des avancées notables au plan de la collecte des informations à travers les enquêtes et les missions, mais aussi de la recherche biographique, de l'exploitation des archives tant au Mali qu’à l'étranger.
Namory KOUYATE
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