
Les participants lors de la rencontre samedi dernier au Centre international de conférences de Bamako (CICB)
«Contenu local au Mali : quelle gestion
efficiente pour sa durabilité», était le thème de la 2è édition du Symposium
national organisé, samedi au Centre international de conférences de Bamako
(CICB) par le Front pour l’émergence et le renouveau du Mali (Fer-Mali). La cérémonie
d’ouverture a été présidée par son président, Sory Ibrahima Traoré, en présence
du président de l’Association des commerçants et prestataires miniers au Mali
(ACPM-Mali), Aliou Traoré.
Cet événement marque une étape significative
dans le domaine de l’industrie minière au Mali, mettant en lumière l’importance
du contenu local dans le secteur. Le symposium a réuni des acteurs clés de
l’industrie, des experts, des responsables gouvernementaux et des représentants
d’organisations internationales pour discuter des défis et opportunités liés au
développement du contenu local dans le secteur minier.
Selon le président du Fer-Mali, ils entendent
donner forme à l’organisation de tous les acteurs du secteur économique pour
capter les richesses qui tournent autour des mines. Ainsi, Sory Ibrahima Traoré
a-t-il remercié le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, pour
son engagement en faveur de l’adoption de la loi sur le contenu local.
«Depuis
plus d’une année, nous nous battions dans les couloirs et les bureaux des
ministères et du Conseil national de Transition (CNT) pour l’adoption de cette
loi. C’est l’engagement du président de la Transition qui a été déterminant.
Aujourd’hui, le Mali à une opportunité en or avec cette législation qui peut
renforcer notre économie avec plus de 150 milliards de Fcfa dans les dépenses
d’exploitation des sociétés minières», a-t-il révélé.
SOUS-TRAITANTS ET DES PRESTATAIRES- Il a, par
ailleurs, déclaré qu’au sortir de ce symposium, ils s’attendent à une
organisation mieux structurée des sous-traitants et des prestataires dans le
secteur minier. «Parce que le secteur minier est un secteur particulier, qui obéit
à des normes et des procédures qui ne sont pas le plus souvent à la portée des
opérateurs économiques maliens», a noté le patron du Fer-Mali. Et de poursuivre
que c’est la raison même de la tenue de ce symposium pour essayer de partager
avec l’ensemble des acteurs économiques maliens les processus de participation
aux différentes compétitions pour avoir des prestations et fournir des biens et
services aux sociétés minières.
Pour sa part, le président de l’ACPM-Mali a
salué l’initiative de Fer-Mali ainsi que la volonté politique du gouvernement
dans l’approbation de la loi régissant le secteur minier. Pour Aliou Traoré,
c’est un moment historique qui ouvre de nouvelles perspectives passionnantes
pour l’industrie minière malienne. En outre, il a déclaré que son association
s’engage à jouer un rôle central dans la promotion de l’industrie minière dans
notre pays.
«Nous avons la ferme conviction que notre association peut contribuer de manière significative à la création d’un environnement favorable à la croissance et au développement durable de ce secteur vital», a-t-il confié. Aliou Traoré a aussi assuré que son regroupement travaillera en étroite collaboration avec les entreprises minières pour garantir le respect des obligations fiscales, ce qui contribuera à «renforcer les ressources financières pour le développement durable au Mali».
Amadou GUEGUERE
Après une phase d’information, de sensibilisation et de pédagogie visant à amener les unités industrielles productrices de fer à béton à se conformer aux normes en vigueur, un engagement ferme a été pris. Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, et les représe.
Il s’agit des terrains urbains et ruraux à usage commercial, industriel, artisanal, scolaire, résidentiel, de bureau d’habitation ou assimilés.
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Dans le cadre de la célébration de la Journée nationale de la souveraineté retrouvée, le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène, a assisté hier à une leçon modèle à l’école Djelibougou II, en Commune I .