
Le président du
CNPM, Mossadeck Bally, remettant une copie du document au président de la
Transition, le colonel Assimi Goïta
La délégation du CNPM était venue rendre, au chef de
l’État, les conclusions des cinq groupes de travail mis en place dès
l’installation de l’actuel bureau en octobre 2022. Ces groupes ont planché sur
les cinq facteurs de compétitivité de l’économie, à savoir l’énergie, les
ressources humaines, les infrastructures, la fiscalité et le financement.
«Nous avons fait
une synthèse au chef de l’État des principales recommandations de ces cinq
groupes de travail. Nous avons confirmé que nous étions disponibles pour son
cabinet et ses conseillers pour organiser des réunions de restitution en
profondeur», a expliqué Mossadeck Bally, à sa sortie d’audience. Selon le
président du CNPM, pour qu’une économie soit attractive et attire des
investisseurs étrangers et nationaux, il faut de l’énergie. Or, «nous sommes en
pleine crise énergétique», a-t-il déploré, avant d’attirer également
l’attention sur la nécessité de réaliser des infrastructures à travers le pays
et de bien former les jeunes. En effet, selon le premier responsable du
Patronat malien, «nous avons des formations qui ne sont pas du tout en
adéquation avec les emplois que créent nos entreprises».
Aussi, a-t-il prôné
une meilleure répartition de la fiscalité dans notre pays. «La particularité du
Mali est qu’on a une injustice fiscale. 10% des entreprises payent 90% des
impôts. Il faut élargir l’assiette fiscale notamment dans le domaine du foncier
qui n’est pas du tout fiscalisé», a fait savoir le président du CNPM.
S’agissant du financement, il a indiqué qu’actuellement le secteur bancaire vit
une crise de liquidité. Pour cause, la
Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) a décidé de resserrer
le crédit.
Mossadeck Bally a
confié que le président de la Transition a été à l’écoute et a souhaité que des
rencontres de ce genre se multiplient afin de permettre au monde économique de
notre pays de remonter au plus haut sommet de l’État ses préoccupations. Selon
lui, cette rencontre a été instructive pour la délégation du CNPM. Depuis plus
d’une décennie, l’économie malienne subit des chocs multiples qui l’ont
fragilisée. Partant de ce constant, Mossadeck Bally a estimé qu’il était
important pour le Conseil national du patronat de venir échanger avec le
président Goïta et voir dans quelle mesure s’atteler à relancer cette économie.
Mais aussi créer les centaines de milliers d’emplois dont notre pays a besoin
chaque année.
Ces échanges avec le chef de l’état se sont déroulés en présence du ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, et de son collègue de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo.
Babba COULIBALY
À l’instar de la communauté internationale, notre pays a célébré, vendredi dernier, la Journée mondiale de la population dans la Commune rurale de Kava (Région San) sous le thème national : «Donner à chaque jeune une chance pour son épanouissement familial dans un Mali en paix, réconci.
Dans l’émission Mali Kura Taasira 3, le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du territoire et de la Population est revenu sur le bien-fondé de l’opération de libération des lits et servitudes des marigots et collecteurs. Il a aussi évoqué les réf.
Les travaux sont avancés sur le tronçon urbain de la route nationale n°27 (Bamako–Koulikoro). En ce qui concerne l’aménagement en 2x2 voies de la section Bamako-Koulouba-Kati et de la section Rond-point GMS-Samé-Kati, on est toujours en phase de dégagement des emprises.
L’atelier de finalisation du projet de document de la Stratégie nationale de cybersécurité du Mali et son plan d’actions se tient, depuis hier dans un hôtel de la périphérie bamakoise. L’ouverture des travaux a été présidée par le secrétaire général du ministère de la Communicati.
Le développement urbain durable repose sur une gestion rigoureuse et cohérente du foncier, de l'aménagement urbain et de la construction. Au Mali, les textes législatifs et réglementaires encadrant ces domaines sont souvent mal interprétés par ceux-là mêmes qui sont chargés de leur mise en.
À ce jour, la Compagnie commune de réassurance des États membres (CICA-RE) de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA) affiche un chiffre d’affaires de 136 milliards de Fcfa sur les comptes arrêtés au 31 décembre 2024, en croissance de 16 % et un résultat net positif .