
Ce lundi du mois de juillet sur le chantier du projet d’aménagement et d’élargissement du tronçon urbain de la route nationale n°27 (Bamako –Koulikoro), les engins de terrassement sont à l’œuvre entre Djelibougou et Boulkassoumbougou. De part à d’autre de la voie, des ouvriers sont actifs dans la construction, la préfabrication de dalles de diverses dimensions pour les caniveaux. Et, l’hivernage oblige, chaque action est entamée en fonction des prévisions métrologiques.
Ici, les travaux sont exécutés sous trafic. Autrement dit, le tronçon n’est pas totalement fermé à la circulation. Une partie de la chaussée est utilisée par les usagers qui, aux heures de pointe, se retrouvent ainsi dans des embouteillages terribles. Un calvaire quotidien. Mais, de l’avis de bon nombre de riverains, c’est un mal nécessaire pour tout le monde.
En effet, ce projet structurant qui concerne près de 9,68 km permettra de désengorger le trafic sur le tronçon urbain de la route nationale n° 27. «Nous saluons cette volonté des autorités du pays de fluidifier le trafic. Cette route sera une aubaine pour nos usagers. Cependant, il va falloir prendre des mesures pour éviter le désastre sur ce tronçon en cas de pluies diluviennes», confie Harouna Diané. Un autre usager, qui a requis l’anonymat, ajoute que toutes les mesures doivent être prises afin que ce projet soit un succès. «Ce chantier est d’intérêt public. Les propriétaires des bâtis qui sont dans les emprises du projet doivent comprendre cela. Ils doivent se conformer à la loi», lance-t-il sans ambages.
À ce jour, la libération des emprises par les personnes affectées par le projet n’est pas effective. Mais grâce aux actions de sensibilisation, la démolition de certains bâtis concernés a commencé dans certaines zones du projet, après la signature des procès-verbaux d’entente. Au total, 548 personnes sont affectées par le projet d’aménagement et d’élargissement du tronçon urbain de la RN-27, selon le recensement. Des notifications ont été remises à 457 d’entre elles par voie d’huissier, selon nos sources au ministère des Transports et des Infrastructures. Mais, les emprises en certains endroits demeurent occupées. Une situation qui ne permet pas à l’entreprise chargée des travaux d’atteindre sa vitesse de croisière.
RÉSEAUX D’UTILITÉ PUBLIQUE- Nonobstant cela, sur la section du Rond-point du Grand Hôtel-carrefour du Monument de la Palestine, la couche de base en grave bitume sur 640 ml a été réalisée. Les «travaux évoluent au niveau des tronçons sur lesquels les voies ont été libérées de leurs installations», avait fait constater la patronne du département des Transports et des Infrastructures, lors d’une visite d’inspection le 3 juillet dernier.
Des explications de Mme Dembélé Madina Sissoko, pour un délai consommé d’à peu près 43%, le taux d’exécution des travaux d’aménagement et d’élargissement du tronçon urbain de la RN27 est à 18,33%. Ce retard s’explique par la non-libération des emprises. «Nous avons beaucoup de réseaux d’utilité publique. Il s’agit des réseaux de la Somagep, de l’EDM et la fibre optique des opérateurs de téléphonie Moov Africa et Orange Mali. C'était une route déjà existante, donc l’emprise de la route tombe aussi sur des bâtis. Ces bâtis ont été identifiés par la commission d’identification, et les procès verbaux sont disponibles», a précisé la ministre. Selon elle, tant que la libération n’est pas effective, l’entreprise ne peut pas évoluer comme il le faut.
Ainsi, la cheffe du département invite les personnes affectées par le projet, à se rendre au niveau la Commission d’indemnisation logée au ministère en charge des Domaines pour pouvoir diligenter la procédure, afin que les emprises soient libéré. «Avec l’hivernage, il a été demandé à l’entreprise de proposer un autre planning qui va lui permettre de prendre en charge les délais», a ajouté Mme Dembélé Madina Sissoko. Étant donné que certains ouvrages sont préfabriqués, la ministre a demandé à l’entreprise COVEC-Mali chargée des travaux de voir le maximum d’éléments qui peuvent être préfabriqués pour faire le montage sur le site.
Cela afin de pouvoir résorber le retard accusé. S’agissant des travaux d’aménagement en 2x2 voies de la section Bamako-Koulouba-Kati (11,481 km) de la route régionale, de la bretelle d’accès au Point G (1,7 km), de 7 km de voiries à Kati et de la section Rond-point GMS-Samé-Kati, les sondages ont montré que dans la quasi-totalité de l’emprise des ces routes, se trouvent des installations des réseaux de concessionnaires (Somagep, EDM, les fibres optiques de la SMTD). Déjà, la Commission de recensement a déposé son rapport, la procédure d’indemnisation et la démolition sont en cours.
Ce même problème d’occupation des emprises est indexé ailleurs, notamment dans la Région de Mopti. Selon Mme Dembélé Madina Sissoko, les travaux sur le tronçon Sevaré-Mopti et la voie de contournement de l’aéroport Ambodédio de Mopti ont connu deux arrêts à cause de l’occupation des emprises. «Au niveau de la voie reliant Sevaré-Mopti, les travaux de terrassement et les déplacements des réseaux continuent. Nous continuons avec la sensibilisation des personnes affectées par le projet», a-t-elle dit.
La réalisation des projets routiers situés en plein centre-ville cause des désagréments aux usagers de ces voies d’autant plus que l’entreprise cohabitera avec les trafics. À cet égard, la ministre en charge des Transports et des Infrastructures invite les usagers à l’indulgence pour faciliter la réalisation des travaux dans les plus brefs délais. Notons que l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser) est chargée de sensibiliser les usagers des routes en chantier.
Babba COULIBALY
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