Les membres du comité de rédaction composé d’une dizaine d’avocats ont été salués pour la qualité de ce travail scientifique
La
cérémonie de lancement de la RTBM, une première dans la sous-région, est
un véritable cadre d’échanges entre la communauté du droit notamment le monde
universitaire, les praticiens, les juristes d’entreprises, les avocats, les
notaires et les huissiers-commissaires de justice. Le premier numéro de la
RTBM, avec ses 82 pages, est consacré à la réforme du Droit Ohada (Organisation
pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires) du recouvrement et à la
nouvelle loi bancaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine
(Uemoa) qui a vocation à s’abriter au niveau des huit États membres de cette
organisation.
Pour
le directeur de publication, le choix de ces deux sujets s’explique par le fait
que 75% des dossiers de contentieux au niveau de la Cour de justice de l’Uemoa,
à la Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA) portent sur le recouvrement
des créances. «Donc, nous nous sommes dits que c’est essentiel pour les
praticiens, les avocats et même pour le secteur économique que les gens
comprennent ce qui a changé dans le droit de recouvrement. C’est pour cela que
nous avons décidé de consacrer ce numéro à ce premier pan», a fait
remarquer Me Daouda Ba.
Concernant
la loi bancaire au niveau des huit pays de l’Uemoa, selon le directeur de
publication, c’est une loi-cadre que chaque État doit transposer directement
dans sa législation. Pour lui, il y a eu beaucoup d’évolution parce que
contrairement aux anciens textes, tout ce qui est prioritaire notamment les
monnaies électroniques, est pris dans la nouvelle loi bancaire. C’est pourquoi,
selon Me Daouda Ba, c’est essentiel de consacrer ce premier numéro à ces deux
sujets importants pour l’activité économique des 17 États de l’Ohada et des
huit pays de l’Uemoa.
Pour
sa part, le bâtonnier de l’Ordre des avocats du Mali a, de prime abord, rappelé
que nous sommes dans l’espace Uemoa où désormais la pratique du droit ou
l’exercice de la profession se fait à l’aune des textes communautaires. Toutes
choses qui nécessitent une certaine harmonisation dans l’évolution. Me Ousmane
Bouba Traoré a signalé que dans les sept barreaux de l’espace Uemoa excepté la
Guinée Bissau, les autres ont des journaux ou plus souvent des bulletins
d’information. C’est pourquoi, il a été décidé au sein du conseil de l’Ordre
des avocats, d’évoluer vers un travail véritablement scientifique. Ce faisant,
le bâtonnier de l’Ordre des avocats a magnifié l’avantage de ce travail
scientifique qui a été mené au sein de la revue pour les praticiens et non
praticiens.
Me
Traoré a également déclaré qu’il faudrait que désormais les avocats maliens
évoluent avec les textes qu’ils ont à leur niveau. «On va traiter de toutes les
questions qui intéressent la société malienne; à savoir l’état des personnes,
le mariage, l’héritage, le divorce, des questions liées à l’assurance et au
droit foncier», a-t-il proposé, avant de féliciter et encourager les membres du
comité de rédaction composé d’une dizaine d’avocats, tout en souhaitant que
cette revue ne puisse pas s’arrêter en si bon chemin.
Souleymane SIDIBE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.