
Entraînés par l’effet des contraintes de l’offre et de la bonne tenue de la demande, les prix internationaux ont augmenté de 21,9% en octobre 2021 par rapport à la période de 2020, après une réalisation de 16,3% en septembre dernier. En conséquence, le prix mondial du coton a gagné 54,8%, selon la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Principal produit d’exportation pour le Mali après l’or, le coton doit l’amélioration de son cours à la hausse de la demande chinoise.
Outre l’or blanc, la hausse a concerné le caoutchouc
(+33,5%), le zinc (+37,7%), l’uranium (+27,7%), les engrais (+74,0%), le gaz
naturel (+252%), le pétrole (+103,8%), les huiles (+72,4%), le café (+57,8%),
le cacao (+14,2%) et la noix de cajou (+4,9%).
L’accroissement des cours du pétrole est imputable aux décisions
de limitation de la production par l’Organisation des pays producteurs de pétrole
(Opep+). En effet, l’Opep et ses alliés (dont la Russie) ont continué de
maintenir la production à des niveaux relativement bas, alors que la demande
reste vigoureuse.
La flambée des cours du gaz naturel est liée à la fois à une
contraction de l’offre mondiale, qui fait suite à la réduction des provisions
en gaz par la Russie (via l’Ukraine), à la baisse de la production européenne
et du repli des stocks. La demande robuste en Europe, en Asie et au Brésil,
ainsi que des prix de carbone plus élevés ont accentué la tendance.
Les cours de l’huile de palme et de l’huile de palmiste
(extraite des graines - les noyaux - du fruit du palmier à huile) ont été
soutenus par la remise de perspectives de production en Malaisie, entraînée par
la pénurie de main-d’œuvre. La tendance haussière a été aussi confortée par
l’augmentation de la demande, en lien avec la décision de l’Inde d’abaisser les
taxes sur les importations d’huiles comestibles.
Les prix des principaux produits alimentaires importés ont
augmenté de 22,3% en octobre 2021, après un accroissement de 21,9% le mois précédent.
Cette tendance haussière a été imprimée par le renchérissement au plan
international des huiles végétales (+83,4%), du sucre (+25,4%), du blé
(+22,8%), et du riz (+9,3%).
La baisse des prévisions de récoltes dans des pays exportateurs de céréales a fait grimper les prix mondiaux du riz. La décision indienne d’abaisser les taxes sur les importations d’huiles comestibles, ajoutée à la hausse de la demande, a soutenu la hausse des cours des huiles végétales. La baisse de la production et des stocks ainsi qu’une demande soutenue au niveau international continuent de pousser les prix du blé à la hausse.
Cheick Moctar TRAORE
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