L’ouverture des travaux a été présidée par le ministre de l’Economie et des Finances, Alousséni Sanou. C’était en présence du directeur général des Douanes du Mali, l’inspecteur général, Amadou Konaté et son homologue Guinéen, colonel Moussa Camara et des experts douaniers des deux administrations.
À cette rencontre de deux jours, les experts auront l’occasion d’échanger sur toutes les questions douanières pour trouver des réponses urgentes aux difficultés rencontrées sur le corridor. En gros, elle constitue aussi un cadre d’échange pour discuter des préoccupations que les deux administrations ont en partage.
Il s’agira entre autres, d’identifier les obstacles à la fluidité du trafic sur le corridor, à rendre opérationnel l’échange périodique d’informations sur le transit dans les deux sens et d’une manière générale. S’y s’ajoute l’adoption des mesures idoines qui favoriseront l’attractivité du corridor Conakry-Bamako.
Le directeur général des Douanes maliennes a expliqué que ce cadre d’échanges se tient suite aux pertinentes instructions que le ministre Sanou a bien voulu donner à la direction générale des Douanes du Mali, d’entamer dans les plus brefs délais, des discussions avec son homologue de la République sœur de Guinée.
L’objectif recherché dans cette démarche est de renforcer l’axe Conakry-Bamako par l’affermissement de la coopération douanière et l’utilisation dans les meilleures conditions du corridor naturel de Conakry, selon le patron des douanes maliennes qui a salué l’engagement de son homologue guinéen.
De son côté, le directeur général des Douanes Guinée, a indiqué que cette rencontre bilatérale intervient à un moment où les deux pays doivent renforcer leur coopération et singulièrement, les douanes guinéennes doivent tout mettre en œuvre pour faciliter au maximum le passage des marchandises en destination du Mali.
Pour le colonel Moussa Camara, la douane doit relever les défis de la sécurité, de la mobilisation des ressources et le celui de la facilitation du commerce surtout avec un pays frere comme le Mali.
Le ministre de l’Economie et des Finances a réaffirmé la volonté des autorités de Transition à faire du Port de Conakry l’un des principaux ports de desserte du Mali. Aussi, Alousséni Sanou a pris l’engagement, au nom du gouvernement, d’examiner et de traiter avec la plus grande attention les recommandations pertinentes les experts douaniers des deux administrations.
Babba COULIBALY
Le président du Conseil malien des chargeurs (CMC), Kissima dit Bakissima Sylla, a annoncé ce mercredi 26 novembre que des dérogations exceptionnelles ont été accordées aux marchandises maliennes bloquées au port de Dakar..
Dans cet entretien exclusif, le directeur général des Impôts évoque, entre autres, les étapes franchies en termes de transformation numérique de ses services, les avantages concrets pour les citoyens et les entreprises, les défis rencontrés et les innovations à venir pour consolider cette d.
Avec la pénurie de carburant, plusieurs véhicules de transport en commun avaient disparu de la circulation dans la capitale. Ils refont surface aujourd’hui avec la disponibilité du précieux liquide dans certaines stations-services. Et cela grâce aux efforts des autorités et des importateurs .
La réunion du Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes, tenue hier à la Primature sous la présidence du Premier ministre Abdoulaye Maïga, a aussi salué les effets immédiats du protocole d’accord ayant permis d’accélérer le dédouanement des camions citernes. Cepend.
Un protocole d’accord a été signé vendredi dernier entre le gouvernement et les groupements des pétroliers pour accélérer les procédures de dédouanement des citernes d’hydrocarbures. Le ministre du Commerce et de l’industrie, Moussa Alassane Diallo, a pu constater l’effectivité sur .
Le gouvernement et les opérateurs pétroliers ont signé, vendredi dernier, un protocole d’accord pour réduire le délai d’attente des citernes à la Douane de 72 heures à 24 heures.