La ministre chargée de l’énergie et le directeur adjoint de Rosatom signant les documents
Notre
pays, dans sa nouvelle vision de développement du secteur de l’énergie, a
engagé avec la Coopération russe, d’importantes discussions sur le déploiement
à grande échelle des énergies, fondamental pour le développement économique.
C’est
dans cette dynamique que trois mémorandums d’entente entre notre pays, à
travers les départements respectifs, et la Fédération de Russie, à travers la
Corporation d’États de l’énergie atomique «Rosatom» ont été signés mardi dans
les locaux du ministère de l’Économie et des Finances. La cérémonie s’est
déroulée en présence du ministre chargé de l’Économie, Alousséni Sanou.
L’objectif est de concrétiser la volonté commune des parties à développer de
l’énergie nucléaire au Mali.
Pour la
Corporation d’État de l’énergie atomique «Rosatom», les documents ont été
signés par le directeur général adjoint, Nikolaï Spasskiy. Et côté malien, les
signataires étaient la ministre de l’Énergie et de l’Eau, Mme Bintou Camara, et
son collègue de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr
Bouréma Kansaye. L’implication de ce dernier se situe au niveau de la formation
des cadres dans le domaine de l’industrie énergétique nucléaire.
Ces
mémorandums d’entente portent sur la coopération dans l’évaluation et le
développement de l’infrastructure nucléaire de notre pays, la coopération en
matière de formation des cadres dans les domaines concernés. Mais également sur
la sensibilisation du public dans le domaine de l’utilisation de l’énergie
nucléaire à des fins pacifiques et dans les domaines connexes. «Ces signatures
constituent un pas décisif dans la concrétisation de la vision affichée du chef
de l’État, le colonel Assimi Goïta, à restaurer la dignité des Maliennes et des
Maliens par un accès à l’énergie à souhait», a expliqué Mme Bintou Camara.
Selon la
ministre, l’énergie nucléaire, comme le développement des autres sources
d’énergies renouvelables, est une alternative essentielle à croissance
galopante des besoins de nos concitoyens. «Le développement de cette énergie
propulsera notre pays sur une autre dimension d’émergence économique à travers
l’accès à une énergie suffisante pour le secteur industriel», a-t-elle assuré.
Et de faire savoir que la science et les technologies nucléaires apparaîssent
désormais comme des solutions attrayantes pour pallier nos faiblesses actuelles
à travers sa technologie de production d’électricité considérée comme la moins
onéreuse de toutes les sources d’énergie.
Mme Bintou Camara a précisé que l’acquisition de cette énergie nécessite un processus adéquat de réalisation des grandes infrastructures et une expertise solide. Ainsi, conformément aux présents mémorandums, le département de l’Énergie et de l’Eau s’attellera, dans les mois à venir, à développer une stratégie de communication spécifique en vue d’informer et de sensibiliser nos compatriotes sur l’utilisation de l’énergie nucléaire.
Babba COULIBALY
L’Essor a marqué l’actualité médiatique de la semaine dernière en réalisant un triplé inédit de distinctions pour le même article de notre collègue de la rédaction, Aminata Djibo, intitulé : «Fistule obstétricale : quand donner la vie vire au cauchemar». Cette performance témoigne.
La 15è session ordinaire du Conseil d’administration de l’Université Kurukanfuga de Bamako (UKB) s’est tenue, hier dans la salle de conférences de l’établissement. Présidée par la présidente du conseil d’université, Mme Diarra Fatoumata Dembélé, la réunion s’est déroulée en .
L’Institut Simon finance et management international (ISFMI) a organisé, jeudi dernier dans un hôtel de la place, une cérémonie de remise de diplômes aux 211 étudiants en Licence et Master de la promotion baptisée Harouna Niang, économiste et ancien ministre de l’Industrie, du Commerce e.
Le directeur général de l’Onef, Boubacar Diallo et la représentante de la ministre chargée de l’Emploi, Mme Dicko Fatoumata Abdourhamane.
L’Agence nationale d’évaluation et d’accréditation des établissements de santé (Anaes) a développé un plan d’actions contre les risques de corruption au sein d’un établissement de santé. L’étude sur le développement de ce plan et sur l’évaluation et la cartographie des risqu.
Pour le nouveau directeur général, la priorité reste la satisfaction des clients, leur offrir des réseaux toujours plus performants et accessibles partout sur le territoire national.