L’information a été annoncée, le jeudi dernier dans la Capitale du Kénédougou, par la responsable information publique et sensibilisation de la Cour pénale internationale (CPI) au Mali, Margot Tedesco. C’était au cours de la rencontre d’échanges sur le «verdict dans l’affaire le procureur contre Al-Hassan». (L’information lui est parvenue de la part de la CPI étant dans la salle de réunion à Sikasso).
Le choix de la région de Sikasso n’est pas fortuit. Après les évènements, de nombreuses victimes des terroristes se sont retrouvées à Sikasso.
Né en 1977 à Tombouctou, Al-Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud est suspecté de crimes contre l’humanité et crimes de guerre prétendument commis à Tombouctou entre avril 2012 et janvier 2013. Les charges retenues contre lui ont été confirmées le 30 septembre 2019. Son procès a été ouvert le 14 juillet 2020.
Selon Margot Tedesco, le 26 juin 2024, la chambre de première instance X a, à la majorité, déclaré Al-Hassan coupable d’une partie des charges portées à son encontre. Il s’agit des crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis entre le 2 avril 2012 et le 29 janvier 2013 à Tombouctou alors sous le contrôle des groupes armés d’Ansar dine et Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
De façon spécifique, Al-Hassan est coupable pour avoir lui-même commis directement les crimes, ou y avoir contribué avec d’autres concernant le crime contre l’humanité de torture, les crimes de guerre de torture, d’atteinte à la dignité de la personne. Pour avoir contribué aux crimes perpétrés par d’autres membres d’Ansar dine/AQMI, il est coupable de crimes de guerre de mutilation, de traitements cruels, d’avoir prononcé des condamnations sans un jugement préalable rendu par un tribunal régulièrement constitué, assorti des garanties judiciaires.
La chambre a relevé qu’après avoir été recruté par de hauts responsables d’AQMI, Al-Hassan est devenu un membre de haut rang de la police islamique. Il rédigeait et signait les rapports de police en participant aux transferts des accusés au tribunal. Il exécutait les jugements et les peines rendus par ce tribunal. Le nombre de ses victimes s’élève à plus de 2.000 personnes. Par ailleurs, il a été acquitté des charges comme les crimes de guerre de viol, d’esclavage sexuel, de crimes contre l’humanité de viol… Au cours du jugement, l’audience d’Al-Hassan a pris plus de 190 jours. Il y avait plus de 13.200 éléments de preuves à charge ou à décharge et au moins 76 témoins étaient présents à l’audience.
Le représentant des ressortissants de Tombouctou à Sikasso, Amadou Maïga, et le coordonnateur des chefs de quartier de Sikasso, Sidiki Diawara, s’en sont réjouis. Le premier a regretté la lenteur du jugement d’Al-Hassan, car il a causé beaucoup d’ennuis aux habitants de la Cité des 333 Saints.
Mariam DIABATE / AMAP - Sikasso
À Mopti, les activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de lutte contre l’exclusion ont connu leur épilogue le samedi 20 novembre. C’était à la faveur d’une cérémonie présidée par le directeur de cabinet du gouverneur, Mamadou Seydou Diarra, dans la cour du gouvernorat.
Un camion transportant des céréales en provenance de Djibasso au Burkina Faso a pris feu à Karantela, dans la Commune urbaine de San, le week-end dernier. L’incendie, d’une rare intensité, a mobilisé les agents de la protection civile, appuyés par les habitants du quartier, qui ont réussi.
Le gouverneur de la Région de Nioro, le Général de brigade Aly Annaji, a présidé, vendredi dernier dans l’enceinte du gouvernorat, la cérémonie de remise de matériels d’assainissement aux Communes de Diéma et de Nioro. C’était en présence des autorités politiques et administratives.
Un quartier de la ville de Youwarou est sous la menace d’inondations. Et pour cause, l’eau du Fleuve Niger a atteint la bancotière au centre du quartier «Kokolel». Des concessions et des jardins maraîchers sont exposés à ce fléau qui pointe à l’horizon..
Depuis janvier 2025, notre compatriote est le co-président du Fonds vert pour le climat (FVC) au nom des pays en développement, regroupant plus de 150 États dont le Mali. Le Green climate fund (GCF) en anglais ou le Fond vert pour le climat est la plus grande ressource financière multilatérale .
Comme une traînée de poudre, la nouvelle s’est répandue aussi vite que celle qui annonçait, ces derniers mois, l’arrivée de camions citernes dans une station-service !.