À l’instar de la communauté internationale, notre pays a célébré, samedi dernier au Centre international de conférences de Bamako (CICB), la 33è Journée mondiale de l’eau. Organisé par la Direction nationale de l’hydraulique et les acteurs de l’eau, l’évènement était placé sous le parrainage du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga. Plusieurs membres du gouvernement ont pris part à cette activité, notamment le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Boubacar Diané. On notait aussi la présence du directeur national de l’hydraulique, Sékou Diarra et du chef de file des partenaires du secteur de l’eau, Dr Paul Bornkamm.
L’édition 2025 a deux thèmes nationaux : «Effet de la fonte des glaciers sur le cycle de l’eau au Mali» et «Problématique de la pollution des cours d’eau au Mali». Et celui retenu au niveau international est «Protection des glaciers». Ce thème, selon le Chef du gouvernement, concerne notre pays parce que la fonte des glaciers occasionne la crue d’eau provoquant des inondations comme le pays en a connu lors de l’hivernage dernier. «Nous lançons un appel aux compatriotes pour que nous nous investissions plus à protéger nos ressources hydrauliques.
Sinon le constat amer qui se dégage, c’est que nous assistons à des exploitations illégales de l’or à travers le dragage. C’est une situation préoccupante», a regretté le Premier ministre. Et de promettre que des actions sont en cours pour inverser la tendance. Le Général de division Abdoulaye Maïga a salué le Président de la Transition pour ses œuvres sociales, notamment les forages qui illustrent à suffisance son engagement et l’intérêt qu’il porte à la question de l’eau.
Le ministre de l’Énergie et de l’Eau a rappelé que l’eau est une ressource indispensable à la vie et au développement socio-économique. La célébration de la Journée mondiale de l’eau, dira-t-il, concourt à soutenir l’atteinte de l’Objectif de développement durable n°6. Boubacar Diané a expliqué que le thème mondial vise à attirer l’attention des acteurs de l’eau sur l’importance vitale des glaciers en les plaçant au cœur des préoccupations. Il sensibilise sur l’importance cruciale des glaciers dans la régulation du climat global et leur influence directe sur le cycle de l’eau.
RÉSERVE ESSENTIELLE- Le ministre Diané a fait savoir que les glaciers constituent une réserve essentielle d’eau douce à l’échelle mondiale. Leur fonte rapide due au réchauffement climatique affecte gravement le cycle global de l’eau. Bien que le Mali ne possède pas de glaciers, la fonte accélérée observée au niveau mondial, influence directement notre climat local en provoquant des perturbations significatives dans la disponibilité et la gestion de nos ressources en eau.
«Préserver nos ressources en eau est une responsabilité collective qui nécessite des actions concertées pour une gestion durable et inclusive, essentielle à l’avenir de notre pays», a exhorté le chef du département de l’Eau. Et d’ajouter que le dysfonctionnement du cycle de l’eau compromet les progrès réalisés dans tous les domaines (santé, alimentation, égalité hommes-femmes, de l’accès à l’emploi, de l’éducation, de l’industrie, et de la paix).
Les officiels visitant un stand d’exposition
Toutefois, a-t-il déclaré, il est possible de parvenir à une gestion rationnelle des ressources en eau pour un développement durable, à travers l’adoption des lois et des règlements responsabilisant la communauté toute entière. Dans cette perspective, la nouvelle politique nationale de l’eau en cours d’adoption, permettra de redynamiser le secteur de l’eau pour l’instauration d’un cadre institutionnel et règlementaire davantage favorable à la gestion intégrée des ressources en eau.
Quant à Dr Paul Bornkamm, il a révélé que la pollution des cours d’eau au Mali impacte fortement la disponibilité de la ressource en eau, car l’eau potable se fait rare. Pour le chef de file des partenaires, cette journée est une opportunité pour faire le plaidoyer et la sensibilisation en faveur de l’accès universel à l’eau potable, à préserver les nappes, et mettre les cours d’eau à l’abri de la pollution. Il a encouragé le gouvernement à accroître la collaboration et le dialogue avec les partenaires techniques et financiers, ainsi qu’avec la société civile dans cette lutte.
Aussi, a-t-il incité les autorités à mettre à l’échelle des approches innovatrices sensibles au climat et à l’environnement, telle que l’économie circulaire. L’innovation de la célébration de cette année a été l’organisation d’un concours interuniversitaire pour trouver des solutions adéquates à la préservation de l’eau. Les trois premières universités ont présenté leurs projets. La visite des stands d’exposition par les officiels a été un autre temps fort de la journée.
N'Famoro KEITA
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