La cérémonie était présidée par le chef du département, Dr Amadou Sy Savané, en présence de ses collaborateurs dont le secrétaire général, Boubacar Dembélé. À l’entame de ses propos, le ministre de l’Éducation nationale a mis en avant l’importance des nouvelles taxes destinées à financer les infrastructures de base, notamment celles scolaires.
Ces prélèvements, selon lui, permettront d’améliorer les infrastructures éducatives et de garantir à chaque enfant un accès à des salles de classes de qualité. «L’école et la santé sont des services sociaux de base. Tous les enfants du Mali ont le droit d’aller à l’école dans des salles de classes de qualité», a souligné le ministre Sy Savané. Il a insisté sur la nécessité pour l’État de mobiliser les ressources nécessaires pour moderniser les établissements scolaires et renforcer le système éducatif.
Dr Amadou Sy Savané a aussi rappelé que le financement du secteur éducatif doit être une priorité nationale, conformément aux recommandations des états généraux de l’éducation. «Nous devons financer notre système éducatif avec nos fonds», a-t-il affirmé, ajoutant que ces taxes représentent une opportunité d’investir dans des infrastructures durables et adaptées aux besoins des élèves. Et le ministre de saluer l’adhésion des parties prenantes à cette initiative. «Tout le monde a parlé le même langage. Les taxes sont les bienvenues. Elles auraient même dû arriver plus tôt, mais il n’est jamais trop tard», a-t-il déclaré.
Pour illustrer la mise en œuvre concrète de cette mesure, il a cité son propre paiement effectué via Orange money, soulignant ainsi l’engagement de chacun dans ce processus. «C’est un engagement citoyen qui concerne tout le monde, un engagement patriote pour construire le Mali de demain», a-t-il insisté. Dr Amadou Sy Savané a annoncé qu’un recensement des établissements susceptibles de bénéficier de ces financements était en cours afin d’assurer une répartition équitable des fonds collectés. «Avec cette réforme, le gouvernement espère poser les bases d’un système éducatif plus robuste et mieux structuré, au service des générations futures», a-t-il argumenté.
Au cours des échanges, certains participants ont fait des contributions. La directrice de l’Académie d’enseignement de Bamako rive gauche, Koné Rakiatou Dia, s’est réjouie des explications fournies par le ministre. Cette initiative, soulignera-t-elle, vise avant tout le bien-être de l’école malienne en permettant la construction et l’équipement de salles de classes. Face à l’afflux croissant d’élèves dans les établissements secondaires publics, elle insistera sur l’urgence d’investir dans les infrastructures éducatives. «J’ai 16 établissements publics d’enseignement secondaire, mais qui sont tous remplis à craquer. Cela signifie qu’il y a un besoin aujourd'hui», dira-t-elle.
Koné Rakiatou Dia en appellera, par ailleurs, à une implication collective, car l’éducation est une responsabilité de tous. «Nous devons sensibiliser les uns et les autres afin que chacun comprenne le bien-fondé de cette mesure. Il s’agit vraiment de contribuer au développement du pays», a-t-elle relevé, tout en soulignant l’importance de la gestion décentralisée de l’éducation. Ce qui nécessite, selon elle, une coopération active de tous les acteurs.
Gaoussou TANGARA
Rédaction Lessor
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