
C’était le tour, hier, des autorités indépendantes et administratives d’échanger avec la Commission de rédaction du projet de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale dirigée par l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga au Centre international de conférences de Bamako (CICB). Il s’agit, entre autres, du Bureau du Vérificateur général, de l’Autorité malienne de régulation des télécommunications, des technologies de l’information, la communication et des postes, de l’Autorité indépendante de gestion des élections, de l’Autorité de protection des données à caractère personnel, de la Commission de régulation de l’électricité et de l’eau, de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite ainsi que de la Haute autorité de communication. Déjà, ces entités, sans attendre le délai des 72 heures, ont remis leurs propositions au président de la Commission avant le début de la rencontre.
D’emblée, le premier responsable de la Commission a informé avoir reçu toutes les contributions de ses interlocuteurs du jour avant la séance d’écoute et des échanges. «C’est la première fois que nous recevons par anticipation les contributions positives et pertinentes des institutions indépendantes de notre pays», a salué Ousmane Issoufi Maïga, soutenant qu’en vérité, il y a un fond administratif intarissable au Mali.
Pour lui, nous avons des gens de compétence qui animent ces différentes institutions indépendantes. Il a reconnu le rôle que jouent ces organisations dans notre société. L’ancien Premier ministre a remercié et félicité ces services pour leur promptitude à répondre aux sollicitions de la Commission chargée de la rédaction du projet de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.
Prenant la parole au nom des autorités indépendantes et administratives, le Médiateur de la République a indiqué que le document de travail portant sur la Charte nationale est le fruit d’une volonté collective de tourner la page des conflits et de la déliquescence de nos valeurs sociétales.
L’objectif, a souligné Mme Sanogo Aminata Mallé, est de bâtir un avenir de paix, de justice, de cohésion et de vivre ensemble. «Il est impérieux que cette Charte reflète les aspirations de notre nation et porte un espoir de renouveau», a-t-elle ajouté, affirmant que la méthodologie de la Commission s’inscrit dans une dynamique d’inclusivité.
Selon elle, le document est conforme au standard en matière de Charte. Certains principes fondamentaux comme le civisme, la justice, le dialogue, le pardon et la tolérance y sont énoncés, a apprécié le Médiateur de la République. Rapportant des observations, Mme Sanogo Aminata Mallé a suggéré de faire économie de certaines définitions qui se trouvent dans d’autres textes comme la Constitution, le Programme national d’éducation aux valeurs, les Assises nationales de la refondation et la Politique nationale de la citoyenneté et le civisme. Elle souhaite également que les membres de la Commission revoient l’agencement des articles et regroupent certains titres afin de faciliter la compréhension du projet de Charte.
La cheffe d’institution a précisé que l’équité doit être insérée dans ce document. «Sans justice, pas de paix dans la mesure où la justice conditionne la stabilité et la quiétude sociale», a fait remarquer la porte-parole des autorités indépendantes et administratives.
Par ailleurs, les participants ont exprimé leurs préoccupations sur la nécessité du suivi-évaluation de la Charte, de l’aide publique à la presse, de la redevance, des textes sur les médias et de l’éducation.
En réponse, le rapporteur général adjoint a assuré que les mécanismes sont en place pour éviter que la Charte ne tombe pas dans l’inapplicabilité. Abdoulaye Nantoumé de poursuivre que les changements de paradigme et de comportement ont leur solution dans la lutte contre l’impunité. Quant au président Ousmane Issoufi Maïga, il prône l’exemplarité et la morale à tous les niveaux pour un véritable changement.
Namory KOUYATE
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