
Attractive à bien des égards par
le contenu qui y est mis, la Semaine du numérique révèle le génie créateur qui
sommeille en chacun, notamment aux plus talentueux d’entre nous. Cet espace est
devenu le temps de deux éditions une réelle plateforme d’expression de la
dimension surnaturelle de l’Homme. Tout y passe des innovations aux inventions
et si notre pays devait être noté pour l’organisation de cette fête du
numérique sur une échelle de 1 à 10, il aurait eu la note maximale. Tout a été
minutieusement pensé, échafaudé sous la houlette du département en charge de la
Communication et de l’Économie numérique qui a vite compris que celui qui
n’entre pas dans l’ère du numérique rate indéniablement le train du progrès. On
sait qu’une création peut changer beaucoup de choses dans un secteur, mais on
est surtout soulagé de savoir que notre pays est aussi capable de boxer dans la
catégorie des grands en termes de créations et d’innovations.
Pour promouvoir l’utilisation du
numérique au service du développement, le ministère de la Communication, de
l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration et ses services
techniques créent et exploitent toutes les opportunités. D’où l’organisation de
la Semaine du numérique qui a ouvert ses portes en grande pompe mardi dernier.
Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, le ministre chargé de l’Économie
numérique et ses collègues du Burkina et du Niger ont rehaussé l’éclat de
l’évènement qui attire de nombreux visiteurs. Ceux-ci y découvrent avancées
technologiques et innovations numériques.
Les stands permettent une
immersion fascinante dans l’avenir technologique de notre pays. Chaque stand
représente une vitrine de créativité et d’ingéniosité, mettant en lumière
comment la technologie transforme et enrichit divers secteurs de la société
malienne. Depuis l’esplanade du CICB (le temple qui abrite la fête du
numérique), un grand pavillon capte les visiteurs. À l’intérieur, des stands
installés présentent à travers kakemonos, banderoles et autres supports de
communication, les produits des exposants.
Chaque stand est unique et reflète
non seulement les avancées technologiques, mais aussi la diversité culturelle
et l’esprit d’entreprise qui caractérisent notre paysage numérique. Des curieux
échangent avec les gérants des stands.
Certains sont séduits par les démonstrations sur place. Des innovateurs
passionnés partagent leurs produits révolutionnaires, des applications de
pointe aux solutions intelligentes qui promettent de résoudre des défis locaux
et mondiaux.
EXPLORATION DE L’AVENIR- Seyba
Sissoko est le promoteur d’IKcard, une carte de visite numérique et un badge
d’accès qui permet de partager ses informations professionnelles, ainsi que ses
liens vers les réseaux sociaux. Selon son promoteur, cette carte constitue une
alternative écologique aux cartes de visite en papier, offrant plusieurs
avantages économiques, car une seule carte peut remplacer des milliers
d’autres. La carte fonctionne grâce à deux technologies : une puce intégrée
permettant l’affichage automatique des informations lorsqu’elle est approchée
d’un téléphone compatible, et un code QR pour un accès rapide aux données.
Seyba Sissoko assure également que la carte est sécurisée pour protéger les
données professionnelles.
Le stand de Fatimata Thiam,
responsable technique de Firm Digital, présente le produit «So Securigaz». Ce
dispositif vise à prévenir les accidents domestiques dus à la fuite de gaz en
détectant les niveaux de gaz dans l’air et en envoyant des alertes par SMS et
appels téléphoniques. Il permet également de contrôler à distance
l’alimentation en gaz sans intervention humaine, offrant ainsi une sécurité
accrue. La promotrice de cette technologie prévoit sa disponibilité prochaine
sur le marché.
Le stand de Khadidiatou Bah
expose le produit ETimbre, un système de timbre numérique développé pour
digitaliser l’acquisition et l’utilisation des timbres fiscaux. Selon
l’exposante, ce projet vise à remplacer les timbres physiques traditionnels par
des versions électroniques, simplifiant ainsi le processus pour les
utilisateurs tout en améliorant la transparence et la sécurité. «Vous pouvez
acheter le timbre en ligne ou via des transferts d’argent mobile.
Une fois
acheté, le timbre vous est envoyé sous forme de fichier PDF. Pour les documents
numériques, vous pouvez appliquer le timbre directement. Pour les documents
physiques, chaque timbre possède un code spécial à écrire sur le document. À
l’administration, l’authenticité du timbre est vérifiée via une application
mobile. Bien que ce dispositif ne soit pas encore disponible au Mali, il est
déjà opérationnel au Burkina Faso», a-t-elle expliqué.
Au-delà des gadgets et des logiciels, la visite des stands à la Semaine du numérique est une exploration de l’avenir, où les idées se transforment en réalités tangibles et où l’innovation est célébrée comme moteur de progrès. C’est un événement où l’imagination rencontre la technologie, où chaque interaction inspire de nouvelles idées et collaborations pour façonner un avenir numérique plus brillant pour tous.
Amadou GUEGUERE
Bonne nouvelle pour les clients de la Banque malienne de solidarité (BMS-SA). Six nouveaux guichets automatiques sont désormais opérationnels au niveau du siège de la Banque à l’ACI 2000, pour faciliter les opérations de retrait et réduire les longues files d’attente dans ses agences les .
Habitations précaires, garages de fortune, boutiques et autres étals s’entassent à quelques mètres seulement des installations de l’Omap hautement inflammables.
La station de pompage de Kabala, les réservoirs de Bacodjicoroni, le booster de Faladié et la station de Sotuba sont les sites de la Somagep-Sa qui ont été visités hier par le chef du département de l’Énergie et de l’Eau.
L’objectif de la rencontre de Bamako est de concevoir et définir une vision commune et partagée de la régulation du secteur de l’énergie dans l’espace confédéral.
Le Groupement des professionnels du pétrole a pris l’engagement de jouer sa partition dans l’approvisionnement correct des régions septentrionales en produits pétroliers. Pour y arriver, les pétroliers nationaux demandent des actions vigoureuses pour la sécurisation des citernes à l’arri.
Les inondations meurtrières de 2024 ont laissé des traces indélébiles à Bamako. Pour éviter que l’histoire se répète, l’État a initié un vaste plan de libération des servitudes et des lits des marigots dans le District de Bamako..