Le coordonnateur du Projet, Daouda Diallo et le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Oumar Tamboura
Le
4è comité d’orientation et de pilotage du Projet multi-énergies pour la
résilience et la gestion intégrée des terroirs (Merit) s’est tenu, jeudi
dernier, sous la présidence du secrétaire général du ministère de
l’Agriculture, Oumar Tamboura. Les travaux qui se sont déroulés au siège du
Projet en présence de son coordonnateur, Daouda Diallo, ont permis de valider
le Programme de travail et de budget annuel (PTBA) portant sur les activités à
réaliser en 2025. La présentation du bilan de l’année en cours et celle de
l’état de mise en œuvre des recommandations du 3è comité d’orientation et de
pilotage étaient également inscrites à l’ordre du jour.
Le
secrétaire général du ministère de l’Agriculture a indiqué qu’au titre de 2024,
le Projet Merit a enregistré des résultats probants tels que l’élaboration des
75 derniers Plans communaux d’adaptation au changement climatique (PCA), la
formation de l’équipe projet et les partenaires sur les Procédures d’évaluation
sociale, environnementale et climatique (Pesec), la formation de l’équipe
projet et les partenaires sur la gestion des savoirs et de communication. S’y
ajoutent l’organisation des rencontres techniques avec les partenaires de mise
en
œuvre de Merit et la tenue du comité technique de
coordination (CTC) en
vue d’intégrer dans le PTBA les contributions des structures techniques.
Oumar
Tamboura a indiqué que ces résultats ont été obtenus, grâce aux précieux appuis
apportés par son département, le Fonds international de développement agricole
(Fida) et les partenaires de mise en œuvre du Projet. Parmi les difficultés du
Projet, il a cité le retrait de l’Organisation néerlandaise de développement
(SNV), le retard dans la signature des conventions des partenaires de mise en
œuvre et singulièrement celle de l’ONG Agronomes et vétérinaires sans
frontières (AVSF) et le retard dans la mobilisation des fonds auprès du Fida.
Pour
le coordonnateur du Projet, le bilan de 2024 est acceptable. «Au 31 décembre
prochain, nous serons à l’ordre de 50% du taux d’exécution physique et la même
proportion par rapport à l’exécution financière», a précisé Daouda Diallo. Pour
l’année prochaine, a-t-il annoncé, tout ira pour le mieux, parce que déjà
toutes les conventions sont signées. Selon lui, la tenue à date du comité
d’orientation et de pilotage va leur permettre rapidement de passer les
marchés, afin d’amorcer avec force les activités de 2025 dès le 1er janvier.
En
termes de perspectives, a poursuivi le coordonnateur, le Projet prévoit de
réaliser 2.000 biodigesteurs, une technologie qui aide au niveau rural les
femmes à accéder à l’énergie sans fumée, sans tracasseries de recherche de bois
pour cuisiner. «Nous avons aussi le digesta, un effluent et du biodigestaire
qui permet aussi de fertiliser les sols et d’augmenter le rendement agricole»,
a-t-il précisé, ajoutant que le Projet réalisera 150 périmètres maraîchers au
profit des femmes rurales et mènera des activités sur l’agro-écologie pour la
résilience. Daouda Diallo a affirmé qu’au titre de l’année prochaine, le Projet
est doté d’un PTBA ambitieux d’une valeur de 8,7 milliards de Fcfa «parce que
nous tendons vers la revue à mi-parcours».
Fatoumata KAMISSOKO
Rédaction Lessor
Pour l’exercice 2026, l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) prévoit un budget de plus de 2,510 milliards de Fcfa contre plus de 2,462 milliards de Fcfa en 2025, soit une augmentation de 1,01% pour un montant de près de 50 millions de Fcfa..
Hamadoun Ousmane Bocoum, expert en finance, développement économique et transformation stratégique, vient de publier chez L’Harmattan, son tout premier livre intitulé «Le système financier malien à l’épreuve des crises : une décennie de résistance». En prélude au lancement prévu dem.
L’Association pour le développement et l’appui aux communautés (ADAC), une ONG, a procédé, mardi dernier, au lancement de son projet Renforcer la résilience des populations vulnérables par le lien entre l’aide humanitaire, le développement durable et la consolidation de la paix (RPV-GRN.
Le Centre pour le développement du secteur agroalimentaire (CDA) a tenu, hier au ministère de l’Industrie et du Commerce, la 7è session ordinaire de son conseil d’administration. La réunion a été présidée par le chef de cabinet de ce département, Bréhima Féfé Koné, en présence du d.
Malgré les difficultés rencontrées en 2025, notamment le retrait de certains partenaires et l’insuffisance de financement de la recherche agricole, l’Institut d’économie rurale (IER) a su maintenir son dynamisme, grâce à la résilience et à l’engagement de ses chercheurs..
La 30è session ordinaire du conseil d’administration du Centre national des œuvres universitaires (Cenou) s’est tenue, hier dans sa salle de conférences. La session a été présidée par le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr.