
L'élection du président et des membres du
Comité exécutif de la Fédération malienne de football (Femafoot) s’est tenue
hier au Centre international de conférences de Bamako (CICB). Sans surprise, la
liste unique, conduite par le président sortant, Mamoutou Touré dit Bavieux, a
remporté le scrutin avec 61 voix sur les 63 délégués qui ont participé au vote
(il y a eu une abstention et un vote contre la liste).
En détention à la Maison
centrale d’arrêt de Bamako depuis le 9 août dernier, Bavieux n’était pas dans
la salle, mais cela n’a pas empêché la tenue de l’élection qui a également été
marquée par l’absence des Ligues régionales de football de Koulikoro,
Tombouctou et Kidal et celle de quatre clubs : le COB, Avenir de Tombouctou,
Attar club de Kidal et Buru Masa.
Ces
Ligues et clubs avaient accordé leur parrainage à Salaha Baby dont la
candidature a été invalidée à deux semaines de l’élection par la commission
d’appel des élections de la Femafoot.
Les Ligues régionales de football et les clubs qui ont participé à
l’élection sont : Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti, Gao et Bamako, l’AS Bakaridjan,
le Stade malien, le Réal, les Onze Créateurs, l’AS Police, le Djoliba, l’Usfas,
l’USC Kita, l’US Bougouni, l’AS Black stars de Badalabougou, Afrique football
élite (AFE), Binga FC, l’ASKO, l’US Bougouba, Arsenal talent sport (ATS), l’AS
Alençon de Koutiala, l’Association Ségou athletic club (ASAC), Simbo FC, le
Sonni de Gao, l’AS Guerriers du Mandé et l’AS Sabana de Mopti.
Les
représentants des trois regroupements sportifs, l’Union nationale des anciens
footballeurs du Mali (Unafom), l’Association malienne de médecine du sport et
l’Association malienne des entraîneurs de football (AMEFOOT) faisaient
également partie du collège électoral. Pour le vote proprement dit, trois
possibilités étaient offertes aux délégués. Le carton vert pour le oui, le
rouge pour le non et le bleu pour l’abstention. Les Ligues représentées chacune
par trois délégués ont été les premières à passer dans l’isoloir. Elles seront
suivies par les clubs de première division et de D2 (deux délégués par équipe)
puis les trois groupements sportifs (un délégué par association).
Le dispositif sécuritaire était impressionnant
et le scrutin s’est déroulé sans incidents. Avant le début du vote, les
représentants da la FIFA et de la CAF à savoir Augustin Senghor, 1er
vice-président de la CAF et président de la Fédération sénégalaise de football,
El Hadj Wack Diop, directeur régional du bureau FIFA à Dakar, Ahmed Harraz,
manager seniors gouvernance de la FIFA, Mme Sarah Mukuna, directrice des
Associations membres de la CAF et Jean Jacques Diène, responsable de la
gouvernance de la CAF avaient été présentés sous les ovations de la salle.
À l’issue de l’élection, l’honneur est revenu à Toubaye Koné, mandataire du président Bavieux Touré de prononcer le discours d’investiture. «Cette élection ne doit pas être considérée comme une défaite de nos frères d’en face. Elle est le résultat d'une compétition sportive électorale qui devait déboucher forcément sur un vainqueur.
Cependant, nous nous empressons de le souligner, Bavieux et son équipe ne sont pas ces vainqueurs triomphalistes. C'est pourquoi, nous nourrissons l’espoir que nos frères de l’autre côté vont nous rejoindre bientôt pour qu’ensemble nous bâtissions le football malien de demain», a déclaré Toubaye Koné. Et de renchérir : «Cette élection est maintenant terminée et place aux des actions. En attendant de mettre en œuvre notre ambitieux programme de développement de notre football, nous exhortons tous et chacun à se donner la main pour relever les immenses défis immédiats qui nous attendent.
Bavieux a engagé son comité exécutif à bannir de
l’environnement de notre football les maux qui ont pour noms le clanisme,
l’exclusion, l’auto-exclusion, la marginalisation et l’auto-marginalisation. Il
estime qu’il est temps que les déchirures que notre football connait depuis
plusieurs années prennent fin. Nous devons être capables de nous entendre sur
ce qui nous unit. De la même façon, il nous faut nous éloigner de tout ce qui
peut nous diviser et, par conséquent, polluer l’environnement de notre
football. Soyons des leaders capables de transcender nos divergences et de
faire face à l’essentiel : le développement de notre football».
Les cérémonies d’ouverture et de clôture de
l’Assemblée générale élective étaient présidées par le directeur national des
sports et de l’éducation physique, Abdoul Aziz Maïga en présence du 6è
vice-président du Conseil national de Transition (CNT), Hamidou Traoré et du
représentant du Comité national olympique et sportif, Abdoulaye Coulibaly. Dès
sa prochaine réunion le comité exécutif attribuera les postes et le 1er vice-président
sea chargé de diriger la Femafoot, en attendant la libération de Mamoutou Touré
«Bavieux».
Ladji Madiheri DIABY
-.
Fait rare pour être souligné, c’est avec le Coran et un chapelet que le président de l’US Bougouni, Ichaka Diakité, s’est présenté, samedi dernier, devant la Commission centrale de discipline de la Fédération malienne de football (Femafoot)..
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba était face à la presse mercredi dernier dans le cadre de la sa traditionnelle conférence de presse mensuelle. Au cours de la rencontre, plusieurs sujets conce.
Le Mali n’aura pas son 3è trophée de la CAN U17 cette année. La sélection nationale cadette a perdu samedi dernier, en finale devant le pays hôte, le Maroc dans la séance des tirs au but 4-2 après un 0-0 à l’issue du temps réglementaire..
La Ligue régionale de football de Ségou organise le Mémorial Baba Minta, Sory Konandji et Amary Daou. La compétition a démarré, dimanche dernier et l’honneur est revenu à ABM foot et à ASAC de Ségou d’ouvrir le bal au stade Amary Daou (victoire 6-5 aux tirs au but d’ABM Foot, 2-2 à l.
Au bout du suspense. Le dernier quart de finale de la CAN U17, Maroc 2025 entre le Mali et la Tunisie a tenu toutes ses promesses et restera longtemps dans les annales de la compétition. C’est le moins que l’on puisse dire quand on sait qu’il a fallu 22 tirs au but pour départager les deux s.