
Malick Maïga, directeur général du CNB
L’ouverture des travaux a été présidée par le secrétaire général de ce département, Alkaïdi Amar Touré, en présence du directeur général du CNB, Malick Maïga. Selon le secrétaire général, cette session se tient à un moment où le CNB peine à emprunter la voie de sa croissance à cause de l’insuffisance des moyens humains, financiers et logistiques. Alkaïdi Amar Touré a rappelé que notre pays traverse depuis plus d’une décennie une crise multidimensionnelle marquée par des défis sans précédent entrainant une diminution des activités économiques et une baisse drastique des recettes publiques.
Sans oublier le retrait ou le départ de plusieurs partenaires techniques et financiers ayant privé le Mali de ressources cruciales de développement des projets structurants, y compris le CNB. «Ces défis cumulés ont créé un environnement économique et financier complexe rendant difficile la mobilisation des ressources financières et nécessaires pour soutenir les initiatives comme celle-ci», a relevé Alkaïdi Amar Touré. Et de soutenir que c’est dans ce contexte difficile que le CNB doit poursuivre sa mission.
Pour lui, ce projet soutenu à ses débuts par la Banque africain de développement (BAD) devrait être un fleuron de l’innovation scientifique et technologique non seulement pour le Mali, mais aussi pour toute l’Afrique de l’Ouest. Et porter en lui l’espoir d’un bond qualitatif dans le domaine du numérique, de la recherche et de l’innovation.
Pour l’exercice 2025, le budget prévisionnel alloué au CNB s’élève à 1,85 milliard de Fcfa, de même que pour 2024. Cette stagnation budgétaire, selon Alkaïdi Amar Touré, reflète les contraintes financières auxquelles notre pays est confronté. «Malgré cette stabilité, ce budget reste insuffisant pour répondre aux besoins croissants du Complexe», a-t-il indiqué.
Le directeur général du CNB a, lui aussi, énuméré quelques difficultés de sa structure comme le manque d’engins roulants, l’accord d’établissement pouvant créer des conditions favorables à l’épanouissement des agents et l’acte administratif donnant un titre de propriété au Complexe afin d’être le garant pour les partenaires financiers qui l’accompagnent. Pour Malick Maïga, ce titre de propriété doit être la contribution de l’État à la construction du CNB.
Fadi CISSE
Répondant à la sollicitation du gouvernement, ces derniers s’engagent à mutualiser leurs moyens pour faire face à toute éventuelle pénurie de denrées de première nécessité dans ces localités. Pour y arriver, ils demandent aux autorités de sécuriser les axes routiers reliant les régio.
Après la fête, le temps semble tourné au ralenti. Bamako est encore dans la mouvance de l’Aid el-fitr et cela se traduit par une morosité patente dans plusieurs secteurs d’activité comme les banques et autres établissements financiers.
Cet acte de solidarité estimé à près de 45 millions de Fcfa, concerne 31 lieux de culte dans des villes du pays abritant des agences ou des points de vente de la Banque de développement du Mali (BDM-SA).
La communauté musulmane observe le Ramadan depuis le 1er mars dernier. Le Carême chrétien a débuté quatre jours après. Cette coïncidence fait que ces deux communautés religieuses jeûnent durant la même période..
Le comité syndical de l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) a respecté une tradition, c’est-à-dire tenir une assemblée générale statutaire tous les 6 mois, conformément aux textes..
Pour l’exercice 2025, le budget de l’Agence de gestion du fonds d’accès universel (Agefau) est prévu en recettes et en dépenses à un peu plus de 43 milliards de Fcfa contre 41,37 milliards de Fcfa en 2024, soit une augmentation de plus d’un milliard de Fcfa, l’équivalent d’une hauss.