Le ministre Mamou Daffé remettant le prix Nianan d’or 2025 «Anwkaso» au réalisateur burkinabé Alidou Badini
Il a ainsi remporté les deux principaux prix que sont le Nianan d’or 2025 Anwkaso qui récompense le meilleur film valorisant le patrimoine culturel et celui du Nianan d’or 2025 du long-métrage de fiction. Le prix du meilleur acteur est revenu à Justin Ouindiga, dans le rôle de Mamoud, toujours dans la même œuvre cinématographique.
Notre pays est présent dans le palmarès à travers «Le Train du retour» d’Oumar Sininta qui a obtenu le Nianan d’or 2025 du meilleur long-métrage documentaire et Seydou Cissé qui a enlevé le prix intitulé Ag’na d’or 2025 de la meilleure fiction de court-métrage avec «Garibou».
Il faut dire que des dizaines de professionnels du cinéma malien et africain ont participé à cette cérémonie des Nianan, présidée par le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du tourisme, Mamou Daffé. C’était en présence de son homologue burkinabè, Gilbert Ouédraogo, accompagné d’une forte délégation du Burkina Faso comprenant aussi le directeur général de l’Agence burkinabé de la cinématographie et de l’audiovisuel, Alex Moussa Sawadogo.
Au total, 18 prix ont été décernés, récompensant aussi bien des courts et longs métrages, des documentaires, des films d’animation ainsi que des scénarios et prestations d’acteurs. Cette initiative est l’œuvre du promoteur culturel, Fousseyni Diakité, qui vise à faire des Nianan d’or une référence dans le paysage cinématographique africain. «Le cinéma n’est pas seulement un art, c’est un miroir de nos sociétés. Il permet de raconter nos histoires avec nos mots, nos images, nos vérités», a déclaré l’initiateur de l’évènement.
La cérémonie a également été artistique avec le danseur Lassina Koné dont l’œuvre est intitulée : «Contenu vide» et une reconstitution scénique d’un plateau de tournage, en clin d’oeil à la magie du cinéma. Outre la reconnaissance des talents, les Nianan d’or ambitionnent de structurer le secteur, en favorisant la formation des jeunes cinéastes, les coproductions régionales et la montée en qualité des œuvres.
La participation d’anciens ministres chargés de la Culture, notamment Cheick Oumar Sissoko et Aminata Dramane Traoré, a aussi donné à cette soirée une dimension mémorable. Le nom de la cérémonie, Nianan, fait référence à Nianan Koulou, une colline historique du Mandé, symbole de grandeur et de fierté. C’est tout naturellement que cet héritage culturel sert de socle à une célébration de l’excellence artistique.
La soirée a été aussi marquée par la symbolique «Marche des Étoilés», mettant à l’honneur les figures phares du cinéma malien et africain. Ensuite, le public a assisté au pré-lancement du Programme «Anw kaso-Marketing territorial Mali», une initiative ambitieuse visant à renforcer l’attractivité culturelle et touristique du pays.
Vivement donc la prochaine édition que les initiateurs promettent qu’elle sera encore plus ambitieuse, inclusive et panafricaine. Le Mali affirme ainsi, avec conviction, sa volonté de se positionner comme un carrefour incontournable du cinéma africain.
Youssouf DOUMBIA
Habibou Dembélé dit Guimba national a fait rentrer la comédie dans une autre dimension. Cet artiste arrive, avec une facilité déconcertante, à arracher le sourire à tout le monde.
Cette œuvre sera présentée par 333 jeunes en référence aux 333 Saints de Tombouctou. La répétition a commencé depuis fin octobre et elle relate les figures historiques des empires du Ghana, du Mali et du Songhaï avec des forgerons et des griots qui ont construit notre histoire.
Le Salon international de l’artisanat touareg, tenu du 18 au 23 novembre, a dédié la journée du samedi dernier au département des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine. La rencontre a été marquée par un panel sur le thème : secteur artisanal au Mali, alternati.
L’écrivain traditionnaliste, à travers son livre, intitulé : «Le Khasso traditionnel : coutumes et mœurs», lancé le 17 juillet dernier, met en lumière les repères culturels de cet espace linguistique dont il est le «Djeli», de par la bataille de Tumbifara. Dans cet ouvrage de 162 pa.
Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l'Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, a rencontré, lundi dernier dans ses propres installations, dans le cadre de l’Année de la culture, l’ambassadeur de la Palestine au Mali, Hassan Albalawi..
Depuis bientôt un mois, le maître chorégraphe, Karim Togola, assisté de deux professeurs de danse du Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté, Abdoulaye Koné et Dramane Sidibé, sont à pied d’œuvre pour la construction du ballet de la cérémonie d’ouverture.