
Zaidou Coulibaly explique le synopsis. Il était une fois une femme qui avait fait la promesse d’accomplir un acte important dès la naissance de son fils, une fois qu’elle obtiendra de l’argent. Malheureusement, elle rendit l’âme avant de tenir sa promesse. Ce vœu non accompli plongera sa mère dans une folie et causera la mort de son père.
On le sait, souvent un être exceptionnel est annoncé pour la communauté. Doloki incarnait cet espoir pour son village. Jaloux de ce fils prodige, le chef de village par orgueil, méchanceté et avidité du pouvoir invoqua les anciens esprits à travers la sorcellerie pour semer le chaos dans le village via maladies et décès. Mais son sinistre projet fut contrecarré par Doloki, le héros qui redonna espoir à son village.
Pour faire ce film, Zaidou Coulibaly a réuni plus de 200 comédiens et figurants à travers quatre localités (Tissango dans la Région de Koulikoro, Dioïla et deux de ses villages Maban et Missala). Le réalisateur affirme avoir été bien reçu et accompagné dans la pure tradition par les différents chefs de village. Toute chose qui lui a faciliter le tournage.
Il déclare que les chefs de village et les personnes âgées ont tous accepté de jouer les rôles qui leur ont été attribués sans difficulté parce que tous ont compris que ce film met en valeur nos us et coutumes. En plus des figurants, de nombreux acteurs professionnels et vedettes du théâtre et du cinéma malien ont prêté leurs talents respectifs à cette création. Il s’agit, entre autres, d’Amadou Kassogué, Issa Coulibaly, Balamine Coulibaly, Fatoumata FC Coulibaly, Maïmouna Doumbia, Fili Traoré, Massa Coulibaly, Isiaka Kané, Namory Diabaté, Karidjike Laïco Traoré, N’dji Traoré, Setiki Coulibaly, Gaoussou Koumaré, Seydou Doumbia, Moussa Fomba, Lamissa Traoré, etc.
Le jeune cinéaste, du haut de sa quarantaine, est un autodidacte. Il affirme n’avoir pas fait de longues études, mais paradoxalement il est à la fois scénariste, réalisateur, comédien, monteur et producteur de son film qui lui a coûté 3 millions de Fcfa. Précision importante : tous les comédiens ont presté gratis pro deo dans cette réalisation.
Youssouf DOUMBIA
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
L’événement a été marqué par une conférence qui a débattu de la thématique : «Place et rôle du Maaya et du Danbé dans la formation et l’éducation du Maliden kura».
Le prince de la Kora, Sidiki Diabaté, est de retour sur la scène internationale avec un exploit retentissant. Après 10 ans de sa première nomination, l'artiste malien a été pré-nommé pour deux Grammy Awards 2025..
Après trois jours de compétitions intenses, le groupe «Danbe» de notre pays a remporté le premier prix du Festival international Triangle du Balafon, suivi du groupe «Bolomakoté» du Burkina Fasso. La troisième place a été décernée au groupe «Djéli» de la Guinée et le prix spécial A.
La cité verte du Kénédougou s’apprête à abriter la 9è édition du Festival international triangle du balafon du 9 au 11 octobre prochain. Le grand rendez-vous culturel mettra en compétition le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. Le Niger sera le pays invité d’honneu.
Placée sous le thème «la culture socle, de l'ancrage de la IV République», la phase régionale de la Biennale artistique et culturelle de la Région de Koulikoro qui s’est tenue du 23 au 30 septembre avec la participation des sept cercles de la région. Il s'agit de Siby, Kati, Kangaba, Kouli.