La répétition générale de cette création s’est déroulée, le week-end dernier au Centre Togola de Sabalibougou,
Celui-ci sera intitulé «Kanouya–La culture ; pilier pour bâtir le Mali nouveau». Cette création doit servir de plat de résistance à la cérémonie d’ouverture de la Biennale artistique et culturelle, prévue du 8 au 18 décembre prochains. La répétition générale de cette création s’est déroulée, le week-end dernier au Centre Togola de Sabalibougou, en Commune V du District de Bamako. C’était en présence d’un public nombreux, constitué majoritairement d’enfants du quartier, de parents des danseurs et de professionnels de la danse et de la chorégraphie.
En effet, le filage est un moment de la création chorégraphique qui permet de récapituler et enchaîner, sans interruption, les différentes figures et pas de danse qu’ils ont faits pendant les différents ateliers. Il donne ainsi une vue d’ensemble de l’œuvre.
Ainsi, en une demi-heure les 60 danseurs ont montré une série de modèles de danse où on reconnaît des figures historiques des Empires du Ghana, du Mali et du Songhaï avec des forgerons et des griots qui ont construit notre histoire. En second lieu, on retrouve la période coloniale et celle contemporaine avec du hip-hop…
Enfin, trois braves hommes qui ont constitué la Confédération de l’AES notamment, les Généraux Assimi Goïta du Mali et Abdrahamane Tiani du Niger et le Capitaine Ibrahim Traoré du Burkina. Ceux-ci s’unissent pour le renouveau des pays du Sahel et de l’Afrique en général.
Karim Togola expliquera à la fin de la séance qu’il s’agit d’une fresque de quatre tableaux qui sera exécutée par 333 danseurs. Un chiffre très symbolique pour la ville de Tombouctou qui recevra la Biennale artistique et culturelle. En effet, 333 saints sont issus de cette ville et continuent de protéger la capitale de la 6è région administrative de notre pays. Cette première étape du travail se fait avec 60 danseurs de Bamako. La seconde phase aura lieu à Tombouctou avec des danseurs qui seront recrutés sur place.
Le maitre chorégraphe dira aussi que cette œuvre place la culture au cœur de la construction du Mali nouveau. Le titre «Kanouya» qui signifie : «lien, transmission, amour profond» résume l’esprit de la fresque. Il s’agit d’unir les générations, les formes d’expression et les ethnies autour de ce que le Mali possède de plus durable : sa culture.
Youssouf DOUMBIA
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