Ce lundi matin les sanctions économiques et financières prises à l’encontre de notre pays à l’issue des sommets extraordinaires de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), tenus le 09 janvier 2022 à Accra, en République du Ghana, étaient sur toutes les lèvres.
Au Grand marché de Bamako, nombre de commerçants importateurs et exportateurs estiment que c’est l’heure du sursaut national, mais aussi de l’union sacrée autour des autorités de la Transition. À l’image de Moustapha Diaby qui rejette ces sanctions.
«Nous rejetons cette décision de la Cedeao et de l’Uemoa, qui n’est autre chose qu’une manipulation. C’est inacceptable car les textes sont violés. C’est de la mauvaise foi de la part des chefs d’État envers un pays frère qui se trouve dans une situation sécuritaire difficile», déplore le promoteur des Etablissements Diaby et frères.
Pour ce commerçant import et export, les chefs d’Etat doivent plutôt accompagner les autorités maliennes qui font des efforts remarquables sur le terrain malgré le contexte difficile.
«Nous savons que c’est difficile, mais nous resterons soudés dernière nos autorités. La population ne doit pas céder, car, c’est l’heure du sursaut national et de l’union sacrée autour de nos dirigeants. Et nous soutenons tout ce que les autorités de la Transition entreprendront pour l’intérêt du pays», assure-t-il.
Abordant dans le même sens, Moussa Dembélé, importateur dans le domaine de l’électronique, lui aussi trouve que ces sanctions économiques et financières sont illégales.
«Nous disons bravo à nos autorités qui se sont assumées pleinement face à cette injustice injustifiée des chefs d’État qui refusent de voir la réalité. Sans ambiguïté nous saluons cette décision du gouvernement qui a décidé de prendre ses responsabilités», soutient Moussa Dembélé.
Comme lui, Aboubacar Sidiki Haïdara, commerçant import-export au Marché de Dabanani, condamne cette décision de la Cedeao et de l’Uemoa, et demande au peuple malien de faire bloc derrière son gouvernement.
Pour Aliou Bathily, président des importateurs du ciment au Mali, la fermeture des frontières n’est pas une solution, donc les dirigeants de la Cedeao et de l’Uemoa doivent revenir à la raison.
Quant au chargé de communication du Collège transitoire du Conseil malien des chargeurs, Nouhoum Togo, il estime que le Mali s’attendait à autre chose après les sanctions ciblées, que d’aller vers la fermeture des frontières terrestres et aériennes compte tenu de la situation sécuritaire et politique de notre pays. «J’ai beaucoup apprécié la réaction du gouvernement. Nous avons besoin plutôt de l’aide mais pas de l’embargo», soutient Nouhoum Togo.
Babba COULIBALY
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