PDDEPS-Mali : des résultats tangibles

En 2022, le projet a réalisé diverses activités notamment l’électrification solaire de 23 centres de collecte de lait, l’acquisition des équipements pour autant de centres, celle d’équipements pour les vétérinaires privés dans notre pays, la finalisation de l’élaboration de 20 plans de gestion des périmètres pastoraux

Publié vendredi 27 janvier 2023 à 06:48
PDDEPS-Mali : des résultats tangibles

Le Projet contribue à l’amélioration des productions animales et l’augmentation des revenus des pasteurs et des agro-pasteurs

Le cheptel malien est estimé à plus de 12 millions de bovins, plus de 32 millions d’ovins et de caprins et plus de 978.000 camelins. Ces chiffres prouvent que notre pays est une zone d’élevage par excellence et placé au premier rang dans la zone Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et deuxième dans celle de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Il est pratiqué par au moins 80% de la population rurale et constitue la principale source de subsistance pour plus de 30% de la population.

Ce rappel a été fait au cours de la 5e session du comité de pilotage du Projet de développement durable des exploitations pastorales au Sahel Mali (PDDEPS-Mali), tenue hier dans les locaux de l’Inspection de l’élevage et de la pêche. L’ouverture était présidée par le conseiller technique au ministère du Développement rural, Adama Camara, en présence du coordinateur national du projet, Mamadou Traoré.

Le PDDEPS-Mali vise à contribuer à l’amélioration des productions animales et l’augmentation des revenus des pasteurs et des agro-pasteurs avec un seul dénominateur commun : «réduire l’insécurité alimentaire dans la région du Sahel grâce à l’amélioration de la gestion des ressources naturelles, l’accès aux marchés et un contrôle accru des maladies transfrontières du bétail».


Parlant des difficultés auxquelles le sous-secteur de l’élevage est confrontées, le conseiller technique a cité, entre autres, l’insuffisance de moyens et des capacités pour faire face au caractère cyclique de la pluviométrie et aux effets néfastes du changement climatique, mais aussi l’insuffisance des points d’eau qui limite considérablement l’exploitation des pâturages naturels.


En outre, l’obstruction des pistes de passage d’animaux, l’insuffisance de ressources humaines, matérielles et des équipements adéquats pour la production fourragère, la faible diffusion des cultures fourragères et la persistance des maladies infectieuses transfrontalières figurent aussi parmi les difficultés.

En réponse, Adama Camara a suggéré la mise en place des actions notamment la création des projets et programmes. Selon lui, malgré les activités de 2022 impactées, le projet a enregistré des résultats encourageants notamment l’électrification solaire de 23 centres de collecte de lait, l’acquisition des équipements pour autant de centres, celle d’équipements pour les vétérinaires privés dans notre pays, la finalisation de l’élaboration de 20 plans de gestion des périmètres pastoraux.

Autres  résultats enregistrés sont  la mise à niveau du Laboratoire vétérinaire de Kayes, le renforcement de capacités des pasteurs et des agro-pasteurs, le démarrage des travaux relatifs à la construction et l’équipement d’un laboratoire de contrôle des produits animaux au compte du Laboratoire central vétérinaire (LCV), et la construction de 8 unités de production d’aliments concentrés.

S’y ajoutent la réhabilitation de 10 marchés à bétail, la modernisation de l’Abattoir frigorifique de Sabalibougou, l’élaboration de la cartographie des ressources pastorales à l’étude environnementale du projet dans ses zones d’intervention. Et de préciser que les résultats attendus du projet sont l’augmentation de la consommation de lait par habitant, la contribution du secteur bétail viande aux budgets des ménages, l’augmentation du  nombre de vente de petits ruminants engraissés et la réduction des conflits entre pasteurs et agriculteurs.

Le budget du projet au titre de l’année 2023 est estimé à 5,058 milliards Fcfa, a révélé Mamadou Traoré, avant d’ajouter que ce projet est financé par le gouvernement du Mali et la Banque islamique de développement (BID).

 Il intervient dans les 5 premières régions administratives du Mali et s’inscrit dans l’amélioration des conditions de vie des pasteurs et agropasteurs dans les zones d’intervention à travers le développement des infrastructures pastorales et celui de la chaîne de valeur dans les filières lait et bétail viande.

N’Famoro KEITA 

Rédaction Lessor

Lire aussi : Approvisionnement du pays en hydrocarbures : Reprise des convois après un léger ralentissement

Pour des raisons stratégiques sur certains axes routiers, le volume d'approvisionnement du pays en hydrocarbures a connu un léger ralentissement dans la semaine du 4 au 8 décembre 2025. Mais le Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes (CECOGEC) rassure que les convois ré.

Lire aussi : Titre BMS-SA : Des orientations stratégiques ambitieuses pour 2026

Le Conseil d’administration de la Banque malienne de solidarité (BMS-SA) a tenu, hier, sa 93è session sous la présidence de Yehia Ag Mohamed Ali. Étaient aussi présents, l’administrateur directeur général, Lanfia Koita et les autres membres du conseil d’administration..

Lire aussi : Titre Apurement de la dette intérieure : l’État rétablit la confiance avec le secteur privé

Avec le paiement de 312 milliards de dette intérieure, les entreprises peuvent relancer leurs investissements, financier l’achat de nouveaux intrants et honorer leurs propres dettes.

Lire aussi : Visite du ministre Sy Savané au Lycée Askia Mohamed : La rénovation de l’établissement au cœur des échanges

Le Lycée «Askia Mohamed» (LAM) de Bamako est l’un des plus anciens établissements d’enseignement secondaire de notre pays. Cet établissement d’enseignement secondaire qui existe depuis plus d’un siècle a été visité, hier, par le ministre de l’Éducation nationale, Dr Amadou Sy Sav.

Lire aussi : Développement des secteurs avicole et aquacole : Les ambitions du Pdiraam phase 2 dévoilées

Le budget prévisionnel 2026 du Programme de développement intégré des ressources animales et aquacoles au Mali (Pdiraam-phase 2) est estimé à environ 5,64 milliards de Fcfa..

Lire aussi : Extraction d’or dans les cours d'eau : Fini le laxisme !

La journée du vendredi 12 décembre 2025 marque la fin des opération de traque, de saisie et de destruction des engins artisanaux servant à la recherche de l’or dans les cours d'eau et sur leurs rives bordant les forêts, dans la Région de Bougouni. Plus d’une centaine de dragues et de machi.

Les articles de l'auteur

Force Unifiée de l’AES : L’esprit de la défense collective en marche, le commandement en place

Depuis septembre 2023, suite à la création de l’Alliance des états du Sahel, érigée un an plus tard en Confédération, les Forces de défense et de sécurité du Burkina Faso, du Mali et du Niger mènent des opérations synchronisées et coordonnées, des opérations parfois tripartites comme Yéroko 1 et 2 qui se sont déroulées entre 2024 et 2025,.

Par Rédaction Lessor


Publié lundi 22 décembre 2025 à 09:33

Carte d’identité biométrique et Passeport AES : Des piliers d’intégration des peuples de l’espace confédérale

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger disposent désormais d’un Passeport et d’une Carte d’identité biométrique communs, dans le cadre de la Confédération des états du Sahel (AES). Par ces documents d’identification, les pays de la Confédération réaffirment ainsi leur engagement pour l’intégration des peuples dans l’espace confédérale..

Par Rédaction Lessor


Publié lundi 22 décembre 2025 à 09:21

Confédération Alliance des états du Sahel : Un processus mené dans le respect des aspirations des peuples

La Confédération des états du Sahel ou la Confédération AES regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger est un outil d’intégration dont la création a suivi un processus progressif. De la signature d’un accord de défense à l’organisation du 1er sommet des Chefs d’état tenu le 6 juillet 2024 à Niamey, où le traité créant.

Par Rédaction Lessor


Publié lundi 22 décembre 2025 à 09:18

Cour pénale et des droits de l'Homme du Sahel : S’affranchir d’une justice internationale instrumentalisée

Dans leur marche vers la souveraineté et l’indépendance totale, les pays membres de la Confédération des états du Sahel (AES) ont officiellement annoncé leur sortie de la Cour pénale internationale (CPI) et la création de la Cour pénale et des droits de l'Homme du Sahel (CPS-DH)..

Par Rédaction Lessor


Publié lundi 22 décembre 2025 à 09:11

Confédération AES : Des outils de communication pour une souveraineté informationnelle

Les pays membres de la Confédération des états du Sahel (AES), dans leur marche vers la souveraineté, ont reconnu la nécessité de s’unir autour de médias communautaires pour garantir une diffusion d’informations claires, fiables et adaptées aux aspirations de leurs citoyens. Ainsi, des plateformes numériques, une télévision et une radio de l’AES ont vu le jour.

Par Rédaction Lessor


Publié lundi 22 décembre 2025 à 08:06

Livre : Le système financier malien à la loupe de Hamadoun Ousmane Bocoum

Hamadoun Ousmane Bocoum, expert en finance, développement économique et transformation stratégique, vient de publier chez L’Harmattan, son tout premier livre intitulé «Le système financier malien à l’épreuve des crises : une décennie de résistance». En prélude au lancement prévu demain, 20 décembre 2025 à 10 heures à Radisson Collection (Ex Sheraton), l’auteur lève un coin du voile sur cet ouvrage de référence dans l’entretien qui suit.

Par Rédaction Lessor


Publié vendredi 19 décembre 2025 à 09:07

Le message du ministre de la jeunesse et des sports, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba

Message.

Par Rédaction Lessor


Publié vendredi 19 décembre 2025 à 08:50

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner