Les administrateurs lors de la séance de travail
L’ouverture des travaux a été présidée par son président, Pr Mamoudou Samassekou, en présence du secrétaire général, Arouna Keïta et des commissaires. Au total, 114 dossiers sont soumis à l’appréciation des commissaires par les cadres techniques de l’APDP. Pendant dix jours, ces dossiers, qui représentent une diversité de situations, seront examinés avec rigueur et impartialité.
Ainsi, selon son président, l’APDP devra veiller à ce que chaque décision qui sera prise soit fondée sur une analyse approfondie et un respect strict des principes d’or de la protection des données personnelles. «Conscient des enjeux et défis des traitements de données à caractère personnel, le gouvernement de la République du Mali a adopté le décret n°2024-0300 du 14 mai 2024 instituant le paiement des frais de dossiers de formalités déclaratives, de certification et d’agrément auprès de l’APDP.
L’institution de ces frais marque un tournant dans la mise en conformité des traitements (naguère gratuits) de données personnelles par les entreprises privées et certains organismes publics», a insisté le Pr Mamoudou Samassekou. Et d’annoncer que pour ces structures, les frais de dossiers sont désormais fixés à 100.000 Fcfa pour les déclarations normales et 200.000 Fcfa pour les demandes d’autorisation.
À cet égard, il a estimé que l’Autorité doit redoubler d’efforts pour informer et sensibiliser les responsables de traitement et le grand public afin de faire du paiement de ces frais une opportunité pour l’APDP de contribuer efficacement aux ressources budgétaires de l’État. «Nous vivons une époque où le numérique prend une place de plus en plus centrale dans nos vies, rendant la question de la protection des données personnelles plus cruciale que jamais. Au Mali, la préservation de la vie privée et la protection des données personnelles ne sont pas seulement des exigences légales, mais des engagements politiques fondamentaux», a-t-il relevé.
Le premier responsable de l’APDP a ensuite rappelé que le gouvernement, conscient des enjeux liés à la révolution numérique, a mis en place un cadre juridique et institutionnel pour garantir que les données personnelles de nos concitoyens soient traitées avec le plus grand respect et la plus grande sécurité. Et c’est dans ce contexte que l’Autorité joue un rôle essentiel. «Le numérique a transformé nos vies de manière extraordinaire. Il a ouvert des portes vers de nouvelles opportunités, facilité l’accès à l’information et transformé notre façon de communiquer, de travailler et de consommer. Cependant, cette révolution numérique s’accompagne de défis inédits, notamment en matière de protection des données personnelles», a-t-il souligné.
Selon Mamoudou Samassekou, les avancées en matière d’intelligence artificielle, de blockchain, et d’objets connectés posent de nouvelles problématiques en matière de sécurité et de confidentialité. Et face à cette situation, le président de l’Autorité a jugé crucial pour sa structure de continuer à encadrer à travers des normes pour rester en avance sur les menaces et garantir la sécurité des utilisateurs.
Babba COULIBALY
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