Selon nos sources, le visiteur de marque sera accueilli à sa descente d'avion par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. Après le cérémonial d'accueil, les deux chefs d’État se rendront au palais de Koulouba pour un tête-à-tête. Ensuite, le président Faye partagera un déjeuner offert par le colonel Assimi Goïta avant de quitter la capitale malienne dans l'après-midi.
Cet déplacement de l'ancien candidat du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), sera l'occasion de renforcer la coopération bilatérale entre Dakar et Bamako dirigé désormais par deux jeunes présidents.
Pour rappel, le président du Conseil national de Transition ( CNT), le colonel Malick Diaw, avait représenté le président de la Transition lors de l'investiture du président Bassirou Diomaye Faye le 02 avril dernier à Dakar.
Élu dès le 1er tour avec plus 54, % des voix à l'issu de la présidentielle du 24 mars dernier, Bassirou Diomaye Faye est devenu, à 44 ans, le plus jeune président de l’histoire du pays.
Aboubacar TRAORE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.