Danida
et DGD développement sont deux projets d’Oxfam concourant à l’autonomisation
financière des femmes dans les Régions de Ségou et de Koutiala. Financés par
l’Agence danoise de développement international et par la Coopération Belge,
ces projets visent à améliorer la sécurité alimentaire, les moyens d’existence
et de résilience des femmes, et contribuent à la promotion des systèmes
agricoles et alimentaires durables dans ces régions. Pour voir de visu leurs
impacts, une mission de média tour d’Oxfam Mali a sillonné, du vendredi au
lundi, les localités d’intervention. Occasion d’échanger avec les bénéficiaires
et leurs équipes techniques.
Première
étape du périple : Baraouéli où la mission est arrivée vendredi, sous la
conduite du directeur pays d’Oxfam, Dr Ahmed Maïga. Il était accompagné du
coordonnateur de Danida, Issouf Yana et de l’officier du DGD développement,
Gaoussou Kassambara. Oxfam, à travers ces deux projets, a permis à
l’Association des femmes pasteures de Baraouéli (AFPB) de réaliser une usine de
transformation de lait local, des sites de compostage, d’abreuvage des animaux
et des champs. L’Association a engrangé en 2023 environ 11,357 millions de
Fcfa.
«Ces
projets sont venus nous appuyer en nous donnant des animaux (petits ruminants).
Ils nous ont aussi formé aux bonnes pratiques de l’élevage et comment s’adapter
aux effets du changement climatique. Ils nous apprennent également le
compostage pour faciliter la nourriture des animaux et rendre nos terres
fertiles», a témoigné la secrétaire administrative adjointe de l’AFPB. Yakaré
Dicko a ajouté qu’Oxfam a renforcé leurs capacités et augmenté leurs sources de
revenus. Aujourd’hui, elles peuvent transformer environ 200 litres de lait par
jour en yaourt, lait caillé, lait frais
et fromage.
Après Baraouéli, média tour a mis le cap, samedi, sur Koutiala. La
mission s’est rendue à la Société coopérative simplifiée (Scoops)
«Kotognokontala» des femmes transformatrices de produits agro-alimentaires,
financée par DGD développement. La coopérative a une usine de transformation de
soja, maïs, mil. Elle produit 60 tonnes de grain par an. Bientôt, cette usine
sera réimplantée dans un second endroit en chantier d’un cout d’environ 60
millions de Fcfa, pour une capacité de production prévisionnelle de 150 tonnes
par an, selon le coordonnateur de Scoops «Kotognokontala», Abdoulaye Coulibaly.
Le nouveau site est situé dans le village de N’Togonasso, chef-lieu de la
Commune de Gouadji-Kao à 40 km de la ville de Koutiala. Le Centre de santé
communautaire (Cscom) de la localité, qui bénéficie les farines produites par
ces femmes pour lutter contre la malnutrition, a été visité.
La
Scoops «Kotognokontala», regroupant 160 femmes, a innové dans sa façon de
transformation en diversifiant les activités à travers la production de
«soumbala», farine, lait, fromage et couscous, tous à base du soja et de
certaines céréales. «Elle a un chiffre d’affaires d’environ 3 millions de Fcfa
par mois», a fait savoir le coordonnateur. Et de préciser que les produits
transformés remplissent toutes les conditions d’hygiène et sont autorisés à
être consommés par les acteurs sanitaires après l’analyse des échantillons
prélevés.
Technicien de santé et directeur technique du Cscom de N’Togonasso, Hamadon Traoré a apprécié les aliments nutritionnels, après avoir vérifié s’ils ont été analysés au laboratoire. «Après cela, on les a testé avec la dotation de 5 enfants atteints de malnutrition et le résultat a été efficace à seulement 1 mois», a-t-il affirmé. Sitan Goïta, jeune mère, confirme : «J’ai commencé à consommer la pâte (wuri) de soja dès le début de ma grossesse jusqu’à mon accouchement et mon enfant a été élevé avec ce produit local qui lui a permis d’avoir la force et son poids normal.»
Chaîne
de valeur riz- Lundi dernier, le média tour d’Oxfam Mali s’est poursuivi sur
les sites de ses projets «Danida et DGD développement» dans la chaîne de valeur
riz à Niono. Dans cette localité, Oxfam et son partenaire, le Syndicat des
exploitants agricoles de l’Office du Niger (Sexagon), a appuyé les femmes et
les agriculteurs en leur dotant de 11 kits d’étuvage modernes et des intrants
agricoles (engrais, pesticides). Le coordonnateur du Sexagon, Cheicknè Diané, a
expliqué que son association est une organisation paysanne de lutte pour le
droit des agriculteurs.
Elle a une force capitale dans la zone Office du Niger
et travaille en partenariat avec Oxfam à travers les projets DGD développement
et Danida. Il dira que grâce à ces projets, 11 associations de femmes ont reçu
chacune un kit d’étuvage moderne. Des agriculteurs ont été dotés en intrants
agricoles. La délégation a visité une association de femmes dénommée «Djamadjigui»,
qui compte une soixantaine de membres. Sa secrétaire expliquera qu’elles sont
aujourd’hui beaucoup sollicitées par les gens pour étuver du riz. C’est une
activité rentable, parce qu’elle consolide la cohésion et apporte des bénéfices
permettant à chacune d’acquérir des intrants pour son champ. L’Association
arrive même à accorder des crédits aux gens qui sont dans le besoin, a témoigné
Djanabou Bah.
Selon
le chargé de projet «Danida» à Niono, Bandjougou Traoré, cette initiative joue
un rôle important dans le renforcement de la résilience des agriculteurs face
aux effets néfastes du changement climatique. Environ 400 tonnes d’engrais ont
été livrées à 252 bénéficiaires dont 108 femmes dans la localité, qui leur ont
permis de booster leurs productions en fertilisant les sols.
Dr
Ahmed Maïga a rappelé qu’Oxfam est une organisation de défense des droits de
lHomme. Elle aide aussi les femmes à développer leur savoir-faire et avoir une
autonomie financière. Par ailleurs, le directeur pays de Oxfam Mali s’est
réjoui des réalisations faites par l’AFPB et a encouragé d’autres femmes à les
imiter.
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