Photo de famille des officiels après la cérémonie d’ouverture
C’est ce
qui ressort de l’édition 2023 de la session politique de la Revue annuelle des
réformes, politiques, programmes et projets de I’Union économique et monétaire
ouest africaine (Uemoa), tenue hier dans un hôtel de la place. L’ouverture des
travaux a été présidée par le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni
Sanou, en présence du président de la Commission de l’Uemoa, Abdoulaye Diop, des
membres du gouvernement et de la Commission de l’Union.
Cette rencontre
vise à évaluer l’état de mise en œuvre des réformes de l’Union au plan
national. La session technique s’était tenue du 29 novembre au 1er décembre
2023 à Bamako. Au terme de cet exercice, des recommandations avaient été
formulées pour l’approfondissement du processus d’intégration régionale et
l’exécution efficace des réformes, programmes et projets communautaires.
À l’occasion, a
noté Abdoulaye Diop, les équipes du Mali et de la Commission de l’Uemoa ont
travaillé dans une ambiance empreinte de fraternité, de professionnalisme et
d’objectivité. «C’est cette synergie qui nous a permis d’obtenir des résultats
de très bonne facture, en témoigne la pertinence des recommandations formulées
dans le mémorandum adopté par consensus.
Ce mémorandum que
nous allons passer en revue, sera ensuite présenté au Premier ministre», a-t-il
indiqué. Pour le président de la Commission de l’Uemoa, la présente revue qui
est à sa 9è édition constitue un puissant
vecteur d’approfondissement du processus d’intégration économique dans notre
espace.
Le but étant de
donner un coup d’accélérateur au développement et l’intégration économique. «La
revue annuelle vise à imprimer un coup d’accélérateur au rythme d’internalisation
des réformes, des politiques, des programmes et des projets de l’Uemoa», a
expliqué le ministre Sanou. Concernant de la période sous revue, le patron de
l’hôtel des Finances a indiqué que le Mali garde toujours un niveau
satisfaisant dans l’exécution des réformes communautaires. Malgré la légère
baisse de sa performance due essentiellement au contexte de crise
multidimensionnelle et à l’introduction de 13 nouvelles réformes dans la revue
lorsque notre pays était suspendu des activités de l’Uemoa,
À cet égard, le
ministre Alousséni Sanou s’est dit convaincu qu’avec la nouvelle dynamique
insufflée depuis la reprise des activités des organes de l’Uemoa au Mali, les
perspectives seront favorables à l’amélioration de la performance du pays. La
finalité des réformes, telle que prévue par le Traité de l’Union, étant de
créer un cadre harmonisé, incitatif pour l’investissement, a-t-il ajouté. Cela
en vue de parvenir à un développement économique et social harmonieux au sein
de notre espace communautaire.
Pour y arriver, a insisté le ministre Sanou, «la présente revue est l’occasion pour nous de revisiter en profondeur les réformes et politiques communautaires afin d’analyser la nature précise des lenteurs ou des problèmes qui affectent leur transposition et leur mise en application». Elle permettra également, selon lui, de faire la situation des programmes et projets de l’Uemoa en cours d’exécution au Mali.
Il a informé que les conclusions de ces travaux seront exposées devant les chefs d’État et de gouvernement de l’Uemoa réunis à cet effet.
Babba COULIBALY
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.
