#Mali : Journée des sciences de l’information et de la communication : Une contribution au rayonnement de nos universités

La 2è édition des Journées scientifiques des sciences de l’information et de la communication (Jossic) a tenu toutes ses promesses. Les deux jours de travaux, bouclés mercredi dernier, ont permis aux participants de suivre une cinquantaine de communications sur les défis, les enjeux et les perspectives des médias face aux mutations en Afrique.

Publié vendredi 10 mai 2024 à 09:15
#Mali : Journée des sciences de l’information et de la communication : Une contribution au rayonnement de nos universités

La cérémonie de clôture a été marquée par la remise symbolique d’attestations aux panelistes

 


Ces communications étaient reparties entre quatre axes principaux qui portaient  sur : «médias face aux régimes de transition en Afrique», «journalisme et communication à l’heure du numérique», «médias et conflits», «politique de communication et dynamique de paix  et de développement».

Ces journées étaient organisées à l’initiative de l’École supérieure de journalisme et des sciences de la communication (ESJSC), en marge de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Elles constituent un espace de promotion de la recherche en sciences de l’information et de la communication au Mali et en Afrique. Outre des experts maliens, ceux d’autres pays de l’Afrique ont partagé leurs expériences avec nos compatriotes.

L’universitaire congolais, Dr Benjamin Ngoma, a fait savoir que sa présence à cette rencontre vise à tirer des expériences en matière d’organisation des colloques et comprendre les dynamiques qui se développent au Mali dans le domaine de la recherche. «J’ai été impressionnés par le sens de l’éveil des étudiants qui depuis la licence 1 ont le courage d’exposer devant les grands chercheurs. C’est une expérience que nous devons développer chez nous», a-t-il dit.

Quant à Dr Bienvenu Boudimbou, un panéliste originaire du Congo Brazzaville, il s’est dit très satisfait d’avoir beaucoup appris à travers des communications de très haut vol. L’homme de média a souhaité la multiplication de ce genre d’évènements. Le rapporteur général de cette 2è édition a expliqué que ce colloque s’inscrit dans un cadre de réflexion sur les défis des médias dans la consolidation de la paix et la promotion du vivre ensemble dans une Afrique vouée aux mutations politiques, sécuritaires et économiques.

Dr Drissa Ballo a expliqué que la rencontre a permis de souligner les dimensions morales, humaines, géopolitiques et sociales qui doivent caractériser les métiers de l’information et de communication pour un climat social apaisé. L’enseignant chercheur a affirmé que les communications ont indiqué que les médias nationaux doivent se montrer patriotiques. Ce qui n’est pas forcément synonyme d’une soumission entière au désidérata du pouvoir en place, a-t-il conseillé.

Le président du comité scientifique de ces journées s’est réjoui de la qualité des contributions faites par les panelistes et l’engouement suscité par l’évènement. Selon le Pr Alassane Diakité, elles vont contribuer à augmenter le rayonnement de nos universités. Il a félicité l’ESJSC pour avoir relevé le défi de l’organisation de ces journées.

Le patron de la Direction de l’information et de la relation publique des Armées (Dirpa) a invité les journalistes à faire le lien entre l’information en temps normale et celle en période de crise. Selon le colonel-major Souleymane Dembélé, en cette période, il n’est pas bon de donner toutes informations.

La cérémonie de clôture a été marquée par la remise symbolique d’attestations aux panelistes. Précisons que les journées seront sanctionnées par la publication d’un ouvrage. 

Mohamed DIAWARA

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