
Aujourd’hui, Ballo est un artiste jouissant d’une notoriété internationale. Il expose en solo, duo et en collectif au Mali, en Afrique et dans le monde. Il est également membre des collectifs de jeunes artistes réunis au sein de Sanou’Art et Tim’arts, tous deux basés à Bamako au Mali.
Issu d’une famille d’artistes, Ibrahim n’a fait que suivre son destin qui l’avait naturellement guidé dans le métier des arts. Un papa musicien-instrumentaliste et une grand-mère chanteuse ont suffi à donner l’amour des arts au jeune Ibrahim qui depuis à l’école primaire dessinait pour ses amis contre quelques pièces d’argent.
Malgré sa jeunesse, Ibrahim Ballo n’est plus à présenter car ayant participé à de nombreuses expositions sur le continent et au-delà de la Méditerranée. D’abord, sur le plan national, Ibrahim a participé à l’exposition collective de peinture à la Galerie Médina Bamako organisée par le collectif Tim’arts en 2015, sans oublier ses 4 participations successives (de 2014 à 2017) au Festival international des arts visuels (Faiva) organisé par le Centre Soleil du Mali. Un centre culturel qui contribue beaucoup à la promotion des jeunes artistes.
En 2015, Ballo prend part à l’exposition collective d’Angers Jumelage (AAJ) et Amnesty international au 31ème Salon des artistes pour la liberté en France (Angers). En 2016, il participe à une exposition duo à la galerie Tim’arts au Musée du district de Bamako.
Fort de ces expositions, Ballo est invité à participer au Festival Murmures au Burkina Faso en 2016, avant de remporter en 2017 le prix des ateliers Sahm en Arts Visuels lors de la 6ème édition du Festival international des arts visuels au Congo Brazzaville, en 2017.
Ballo était également à la Biennale de Dakar, en 2018. Il participa en 2019 à la Villa Soudan de Bamako et à la Villa Yirisuma du Burkina Faso. à noter que ses œuvres ont été exposées à Akka à Paris (France). Il était également dans la sélection officielle de Ségou’Art cette année (2020). C’est dire combien Ibrahim est sollicité aujourd’hui.
Youssouf DOUMBIA
Au regard du niveau de représentation des pays de la Confédération AES, le rendez-vous culturel de cette année restera dans les annales. Mais aussi parce qu’il a abouti à des conventions de partenariat scellant un engagement des institutions culturelles de l’espace à travailler au dévelop.
C’est ce que proposent les experts Ibrahim Ndiaye et Ismaël Maïga. Intervenant lors d’une rencontre en marge de Ségou’Art Festival sur le Niger, ils ont insisté sur l’importance de se reconnecter à notre héritage culturel.
Le Musée des masques et marionnettes de Ségou a accueilli, vendredi dernier, la 3è édition de «La Nuit du pagne tissé» sous le thème : «Pagnes tissés, facteur de cohésion et de développement local». C’était dans le cadre de la 21è édition du Ségou’Art-Festival sur le Niger. La s.
C’est la touche originale de cette édition de Ségou’Art Festival sur le Niger. Actualité oblige, en intégrant la Semaine de la fraternité de l’AES, en collaboration avec le ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, une Grande création choré.
Cet espace représente une grande salle décorée avec le style ségovien traditionnel dont l’extérieur est crépi en banco rouge ocre.
La culture est le fil invisible qui lie les peuples, qui traverse les frontières, qui crée des ponts au-delà des divergences. Elle est le vecteur universel de la paix et du respect, un langage qui parle directement au cœur des individus.