
Le ministre Diallo a visité les installations de l’usine de production de pâtes alimentaires de la Sonalim
À cette date, l’usine était à huit mois de
production de produits finis invendus et devait faire face à un certain nombre
de difficultés comme la disparition
d’une unité industrielle, la perte de 30.000 tonnes de production et de 230
emplois. Et ses 14 milliards d’investissements également compromis.
Hier,
c’est à 10h 25 que le patron du département chargé du Commerce Moussa Alassane
Diallo a été accueilli par les responsables de la Sonalim dans la cour de
l’usine. Il est ensuite fait guidé par le président du Conseil d’administration
(PCA) de Sonalim, Hamadaou Sylla et le directeur général, Koma Abdourrhamane.
Après le lavage des mains au savon, le visiteur de marque enfile une tenue de
protection avant de se diriger vers la salle de matières premières.
À ce niveau les travailleurs sont au four et
au moulin pour suivre de pres le remplissage des sacs de semoule de blé dur. De
là, la délégation passe dans la salle de contrôle où les machines dégagent un
bruit retentissant. Les zones de production et de produits finis ainsi que
l’unité de production d’emballage ont été aussi courus par le ministre et sa
délégation. À la fin de ce périple, Moussa Alassane Diallo s’est dit satisfait
des résultats obtenus par la Sonalim après les mesures prises par notre
gouvernement concernant l’interdiction de l’importation des pâtes alimentaires
au Mali.
Il
rappelle que cette décision avait pour objet de préserver l’emploi, protéger
l’unité industrielle ainsi que les intérêts de nos populations. «Aujourd’hui, on
peut se féliciter des résultats obtenus. Les
emplois sont préservés, les investissements sont garantis et la production est
assurée. L’usine au lieu de fermer, a créé 50 nouveaux emplois et 100 autres
sont prévus pour 2025», s’est réjouit-il, ajoutant que l’usine a élargi sa
marge de manœuvre et sa part de marché.
Pour
le visiteur de marque, les perspectives sont assez bonnes avec la création de
la Confédération des États du Sahel car, a-t-il renchéri, l’usine aura la
possibilité d’aller vendre vers le Burkina et le Niger. «La seule contrepartie
que nous attendions, c’est assurer la consommation, la couverture des besoins
du pays en pâtes alimentaires, stabiliser les prix et assurer la qualité de la
production», a insisté Moussa Alassane Diallo. Il a rendu hommage à la
direction générale de la Sonalim pour ses efforts déployés afin de préserver
les emplois.
Au nom des producteurs de pâtes alimentaires au Mali, le PCA de la Sonalim a remercié le gouvernement pour cette décision qui n’était pas, selon lui, simple. À travers laquelle, précisera-t-il, le Mali veut protéger ses industries à se développer pour le bonheur national. En termes de changement dans la productivité des pâtes alimentaires de la Sonalim et les pâtes «M3» (pasta douba et pasta Roma), Hamadaou Sylla dira que le chiffre d’affaires de sa société a déjà doublé. Et de préciser que l’année dernière, la Sonalim a vendu 3.000 tonnes de pâtes et aujourd’hui, la société est déjà à 7.000 tonnes, près de 250% de la production qui a été vendue en 2023.
Fadi CISSE
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