
Le président de la communauté congolaise au Mali, Ricky Bumi Mboto
Le but de cette action humanitaire est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie de leurs compatriotes, victimes des conflits. Le président de la communauté congolaise résidant au Mali, Ricky Bumi MBoto, a remercié les autorités de la Transition pour leur hospitalité avant de saluer ses compatriotes pour avoir répondu à un appel patriotique. «Nous ne pouvons pas rester en marge de ce conflit qui frappe nos frères et parents», a dit Ricky Bumi. Pour lui, c’est un élan de solidarité.
Et d’expliquer ceci : «Nous travaillons avec une organisation non gouvernementale locale pour améliorer les conditions de vie des déplacés de guerres de l’Est du pays particulièrement les enfants. Les fonds levés seront mis à leur disposition pour soutenir les déplacés de guerre à travers des actions. À la faveur de notre contribution, l’Ong locale a pu donner le sourire à 1.000 enfants autour d’un repas».
La présidente de l’Association des Congolais travaillant au Mali, Mme Gisèle Mukembe Nsiangani, a salué la bonne collaboration entre son groupement et la communauté congolaise, avant de demander à tous de penser aux déplacés de guerre particulièrement les enfants. «En effet, nous ne pouvons pas célébrer ce 64è anniversaire sans avoir une pensée pour nos compatriotes confrontés aux affres de la guerre dans notre pays.
En mars denier, les Congolais se trouvant au Mali ont organisé le partage de plats chauds avec 1.000 enfants dans des camps des déplacés près de la ville de Goma à l’Est du pays. Ce concert de levée des fonds est la continuité de cette action de solidarité qui permettra de redonner un sourire aux enfants».
Selon elle, c’est un élan de solidarité entre les peuples africains et particulièrement entre les Congolais. Elle a rappelé que le fonds collecté précédemment était 1,8 million de Fcfa et espéré une somme plus conséquente que celle l’année passée, avant de remercier les initiateurs.
Après la levée du fonds, les donateurs ont eu droit à une projection vidéo attestant l’utilisation rationnelle des fonds collectés. Dans le film, les enfants expriment leur joie et remercie les donateurs pour cet esprit de solidarité. Un groupe musical congolais a tenu le public en haleine jusqu’à l’aube.
Amadou SOW
«Bon sang ne saurait mentir». L’adage peut s’appliquer aisément à la situation de Fatou Cissé, la fille de l’illustre cinéaste Souleymane Cissé, décédé le 19 février dernier à Bamako, alors qu’il s’apprêtait à présider le jury de la catégorie long-métrage de fiction du Fes.
L’Année de la culture est bien intégrée. En tout cas, les différents départements ministériels sont engagés à accompagner les acteurs de la culture en vue de concrétiser la vision du Chef de l’État, le Général d’armée Assimi Goïta..
«C’est en forgeant que l’on devient forgeron». Cette maxime peut être appliquée parfaitement à la situation de Sirandou Dianka. Une styliste malienne qui puise son inspiration de son appartenance ethnique. Numu-Den ou «Être numu ou forgeron», un métier artisanal qui fait appel à l’in.
Le Musée national du Mali accueille l’exposition intitulée : «Ŋ𝒊𝒏𝒊𝒌𝒂𝒍𝒊 𝒂𝒏𝒊 𝒅𝒊𝒂𝒕𝒆» (questionnement et calcul) de l’artiste plasticien malien, Tidiane Ndongo. Le vernissage s’est déroulé jeudi dernier sous la présidence du secrétaire généra.
Ce rendez-vous festif, organisé à l’initiative de l’ambassade d’Espagne, se veut un espace de partage d’expériences. C’est aussi une opportunité de sensibilisation sur la migration.
La Nation malienne a rendu, hier à Garantibougou, un dernier hommage à l’artiste compositeur, chanteur et arrangeur Amadou Bagayoko, décédé à Bamako, le 4 avril dernier à l’âge de 70 ans des suites d’une courte maladie..