Le Chef du gouvernement, le Général de division Abdoulaye Maïga s’adressant à l’assistance
Face aux défis économiques et sociaux du pays, le gouvernement poursuit ses efforts pour renforcer la collaboration entre le secteur public et le secteur privé. C’est dans cette dynamique que le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga, a présidé hier à la Primature la 4è réunion mensuelle de concertation entre les deux secteurs. L’événement s’est tenu en présence de plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, ainsi que plusieurs acteurs du secteur privé. Ce cadre de concertation, instauré pour traiter des sujets d’intérêt national, vise à renforcer le partenariat entre les secteurs public et privé afin de mieux répondre aux préoccupations des différentes parties prenantes du développement économique et social du Mali.
Conformément à l’axe 3 de la lettre de cadrage du Président de la Transition, relatif à la satisfaction des besoins fondamentaux des populations et au développement économique, le Chef du gouvernement avait chargé le ministère de l’Industrie et du Commerce de travailler sur deux axes que sont «l’état de mise en œuvre du plan d’action pour la satisfaction des besoins fondamentaux des populations» et la «présentation des résultats des travaux de la Commission technique sur les mesures de réformes structurelles». Ces deux points figuraient à l’ordre du jour de cette réunion, en plus des discussions sur les préoccupations du secteur privé.
Dans son discours d’ouverture, le Premier ministre a, au nom du Chef de l’État, réitéré sa gratitude aux acteurs du secteur privé pour leur résilience et leur rôle crucial dans la création de richesses, d’emplois et dans l’approvisionnement du pays en denrées de première nécessité. Le Général de division Abdoulaye Maïga a souligné que ce cadre de concertation, depuis sa mise en place, a permis des avancées notables, notamment la priorisation de la satisfaction des besoins fondamentaux des populations, la prise en compte des préoccupations du secteur privé par les ministres sectoriels concernés ainsi que l’élaboration en cours d’un plan d’action relatif aux réformes structurelles de l’économie nationale.
Le Chef du gouvernement a encouragé les acteurs du secteur privé à maintenir leurs efforts pour atteindre les objectifs fixés dans la lettre de cadrage.
Il les a également exhortés à poursuivre leur engagement aux côtés du gouvernement sur des sujets d’intérêt national tels l’approvisionnement correct et régulier du pays en denrées de première nécessité, surtout en cette période de Ramadan pour la communauté musulmane et de Carême pour la communauté chrétienne. Lors de cette réunion, le ministre chargé de l’Industrie a fait le point sur l’état de mise en œuvre du plan d’action pour la satisfaction des besoins fondamentaux de la population, et présenté les résultats des travaux de la Commission technique sur les mesures de réformes structurelles. Moussa Alassane Diallo a expliqué que le premier axe comprend 14 points.
«Nous avons constaté avec l’évaluation qui a été faite devant le Premier ministre que l’ensemble des 14 points a connu des dénouements ou sont en cours d’exécution. On le voit très rapidement dans l’approvisionnement correct du marché, la maîtrise de l’inflation», s’est-il réjoui. Et concernant le second point, qui vise à renforcer la base productive de l’économie et à faire du secteur privé le moteur de la croissance, le ministre a informé que 34 organisations professionnelles ont soumis deux propositions de réformes chacune. «Ces propositions ont été présentées au Premier ministre, et plusieurs ministères interviendront dans leur mise en œuvre», a-t-il ajouté.
La réunion a également permis d’aborder diverses préoccupations soulevées par les représentants du secteur privé. Le Chef du gouvernement a insisté sur l’importance de maintenir un dialogue permanent entre les départements ministériels et les organisations professionnelles et les faîtières.
Également, il a appelé à davantage de cohésion au sein des organisations du secteur privé, estimant qu’aucune action de développement économique et social ne saurait se réaliser sans l’union sacrée au sein des organisations faitières du secteur privé, des organisations professionnelles et des organisations patronales. Cette quatrième réunion mensuelle de concertation entre les secteurs public et privé marque ainsi une nouvelle étape dans la consolidation du dialogue entre l’État et les acteurs économiques, en vue d’un développement harmonieux et durable de notre pays.
Amadou GUEGUERE
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