
En le faisant, ils ont délibérément
choisi d’asphyxier l’économie malienne. Ces mesures destructrices risquent de
produire les effets contraires allant jusqu’à précipiter le départ du Mali du
Franc CFA, aujourd’hui perçu comme un étau étranglant nos économies.
Cette mesure est une demande de la conférence des chefs d’État
et de gouvernement de la Cedeao. Qui, réunis le 9 janvier à Accra (Ghana), ont
décidé d’interdire l’importation de produits à destination du Mali (exceptés
les denrées alimentaires, pharmaceutiques et les hydrocarbures) et d’empêcher
le Mali de mobiliser des fonds sur le marché financer sous régional pour
financer son économie…
Il a alors été demandé à la Banque centrale, qui gère par
procuration le Franc CFA, car incapable de convertir cette monnaie en devise
sans l’accord du Trésor français, de geler les avoirs du Mali.
Objectif clair à très court terme : rendre l’État malien incapable de
payer les salaires des travailleurs, de rembourser sa dette vis-à-vis de ses créanciers
et de continuer à financer les travaux de développement qui créent des milliers
d’emplois pour notre main d’œuvre qualifiée ou non.
Cette stratégie, si elle s’avère efficace dans une certaine
mesure, semble ne pas produire les effets escomptés. Maliens, Africains et
partenaires sincères sont conscients que le Mali ne manque nullement de
liquidités, mais que c’est la BCEAO qui refuse de mettre ces fonds à
disposition et qui pourraient permettre à notre pays de supporter les sanctions
«entre six à 12 mois» sans recours extérieurs. Mieux, c’est à l’effet contraire
qu’elle pourrait assister.
Pour faire face à ces sanctions au dessein déstabilisateur,
nos autorités continuent de dérouler leur plan de riposte visiblement bien réfléchi
et mûri. Le déroulé des événements prouve à suffisance que nos dirigeants ont
une longueur d’avance sur leurs partenaires en termes de capacité d’analyse et
d’anticipation.
Ce constat fait dire à certains analystes que notre pays
n’attendra pas d’être étouffé pour agir. À leurs avis, la capitulation de la
BCEAO face à l’autorité politique (un très mauvais signal aux investisseurs)
offre aux Maliens l’opportunité de sortir définitivement du Franc CFA. À cet
effet, l’État du Mali, au regard de ses énormes potentiels et potentialités,
pourra se tourner «vers d’autres partenaires qui peuvent lui faire du crédit»
afin de pouvoir continuer à résister. Notre pays peut compter sur des
partenaires comme les pays arabes, la Chine, la Turquie, la Russie..., selon
des experts.
Les récentes visites du ministre malien des Affaires étrangères au Qatar, en Iran et autres participent-elles de cette démarche ? Aucune hypothèse ne semble écartée pour redonner au Mali son indépendance monétaire et économique, et sa souveraineté territoriale. Le départ définitif du Mali du Franc CFA n’a jamais été aussi proche. Peut-on parler d’un départ imminent ? Seul compte l’intérêt supérieur des Maliens.
Cheick Moctar TRAORE
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