La directrice du Cemapi, Mme Bocoum Fatoumata Siragata Traoré et des acteurs du secteur privé
C’est parti, depuis hier, pour la 2è édition de la Semaine des marques au Mali sous le thème «Faire des marques locales, un pilier du développement endogène». La cérémonie organisée à cet effet dans un hôtel de la place a été présidée par le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga. C’était en présence du ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, de la directrice du Centre malien de promotion de la propriété industrielle (Cemapi), Mme Bocoum Fatoumata Siragata Traoré et un beau parterre d’acteurs du secteur privé.
Après une 1ère édition réussie en 2022, la présente édition de la Semaine des marques au Mali se tient dans un contexte national marqué par une vision affichée et une forte volonté des autorités de notre pays de poser les bases d’une souveraineté nationale sur le plan militaire, diplomatique et économique. Cela de façon «définitivement irréversible».
Ainsi, l’édition 2025 sera marquée par diverses activités, notamment un panel inaugural de haut niveau, des master class pour outiller les entreprises dans l’utilisation stratégique de leurs marques. Il est également prévu une grande caravane de promotion des marques à travers Bamako durant deux jours, des animations, des jeux concours, etc. L’évènement sera clôturé par des remises de distinctions aux sept meilleures marques (produit, service, jeune entrepreneur, féminine, artisanale, écologique, et marque à international.)
Intervenant pour la circonstance, le ministre de l’Industrie et du Commerce a fait savoir que la Semaine des marques au Mali s’inscrit dans la vision du Chef de l’État de conduire la déconstruction du modèle de développement économique imposé à notre pays dans les années 90 à travers le programme d’ajustement structurel. Et de bâtir la reconstruction de la base productive de notre économie fondée sur le développement endogène, c’est-à-dire sur notre capacité à produire nos biens de consommation, d’équipements et de services.
Selon Moussa Alassane Diallo, l’objectif est de faire passer le Mali du statut de pays de consommation au statut de pays de production. «Pour matérialiser cette orientation politique, le gouvernement du Mali a engagé la mise en œuvre de réformes structurelles et de plans d’actions qui s’inscrivent dans une dynamique de développement endogène, avec pour objectif final la satisfaction des besoins et préoccupations exprimés par le peuple malien lors des Assises nationales de la Refondation», a-t-il déclaré. Selon le ministre, le thème retenu pour cette édition vient conforter cette dynamique et vise à mettre en exergue le rôle des marques dans la réalisation de ce programme gouvernemental majeur et à célébrer les marques locales comme symboles de la résilience économique.
Poursuivant, Moussa Alassane Diallo a indiqué que la célébration de la Semaine des marques offre l’opportunité de mettre en exergue un défi propre à notre économie et aux enjeux de l’heure, celui de la promotion du «Made in Mali» qu’il importe d’encourager par le biais d’une consommation locale accrue. «Aujourd’hui, tous les efforts doivent être fortement orientés vers la promotion de la consommation des produits et services offerts par l’espace économique de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel», a-t-il dit.
DÉVELOPPEMENT ENDOGÈNE - «Notre pays traverse une étape cruciale de son histoire marquée par des défis multiples. Des réformes courageuses sont engagées au quotidien par le gouvernement de Transition en vue d’apporter des solutions innovantes, efficaces et durables pour le bien-être des populations», dira le Premier ministre. C’est pourquoi, a-t-il soutenu, en plus des réponses politiques et sécuritaires, le gouvernement est plus que jamais déterminé à créer les conditions les plus optimales pour assurer la viabilité, la compétitivité et le développement des entreprises installées sur le territoire national.
De l’avis du Chef du gouvernement, cela permettra d’accroître leur contribution à l’économie nationale, garantissant ainsi notre souveraineté économique. «Pour que le Mali de nos rêves devienne une réalité et pour presser la cadence de la marche de notre pays sur le chemin de l’émergence et du progrès, il nous faut ensemble relever le défi d’un développement endogène porté et soutenu par les Maliennes et les Maliens, au premier rang desquels figurent les acteurs économiques», a insisté le Premier ministre.
Pour lui, le système de la propriété intellectuelle à travers notamment les marques, les brevets d’invention, les dessins et modèles industriels joue un rôle prépondérant dans la transformation économique et technologique de notre pays. «Je me réjouis que la protection et l’exploitation des marques soient pour les entreprises maliennes, un élément clé de leur politique commerciale, plaçant ainsi notre pays parmi les plus grands déposants de marques au sein de l’Organisation africaine de la propriété Intellectuelle (OAPI)», a fait remarquer le Général de division Abdoulaye Maïga.
Il a expliqué que le respect de l’application des principes de la propriété intellectuelle dans un environnement juridique favorable à la protection de la créativité et des investissements est un facteur pouvant contribuer à assainir le marché, à améliorer le climat des affaires et à préserver la santé des consommateurs.
«Ce débat doit se mener au Mali et au sein de la Confédération des États du Sahel», a indiqué le Général de division. Et de rappeler que l’AES est un territoire riche en potentialités et un ensemble où se déploie la créativité. Par ailleurs, le Premier ministre Abdoulaye Maïga a assuré que son gouvernement est engagé résolument à créer un environnement propice permettant aux acteurs du secteur privé de jouer pleinement leur rôle de moteur du développement économique de notre pays.
Babba COULIBALY
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