Pour le président de l’AGRV, ces différents points inscrits à l’ordre du jour, reflètent leur engagement à bâtir ensemble une institution moderne au service des victimes. «Nous avons la responsabilité historique de répondre aux attentes des victimes, tout en respectant les principes de justice, de transparence et d’efficacité», a affirmé Sidy Camara. Il a invité les membres du comité d’orientation à examiner les documents avec la rigueur nécessaire qui sied et donner des directives claires au secrétariat exécutif pour les améliorer davantage.
Cette rencontre était l’occasion également de rappeler les différentes réalisations effectuées par l’AGVR de sa dernière session à celle qui s’est tenue vendredi dernier. Les plus notables sont le renforcement des capacités du personnel de l’AGVR au plan interne et international, la conception et le développement des outils de gestion (manuel de procédure en cours, les formulaires de déposition, d’évaluation et de réparation, plan de communication, plan de formation, règlement intérieur et plan de passation des marchés). Sans oublier le développement de la base des données, la mise en place des antennes régionales, l’acquisition de biens et services avec l’achat de matériels de bureau, de matériels informatiques, la réalisation des travaux de rénovation du bâtiment abritant l’AGRV pour l’amélioration des conditions de travail du personnel.
Selon le secrétaire exécutif de l’AGRV, cette session était importante pour leur structure, car elle permet de délibérer sur des sujets relatifs au plan de passation des marchés 2024, au plan de formation, au règlement intérieur du Secrétariat exécutif et au plan stratégique de communication. «Ainsi, ils touchent à la gouvernance, à la planification et à la communication, autant de leviers essentiels pour remplir notre mandat et en garantissant une crédibilité à notre Autorité», a déclaré Sidi Al Moctar Oumar. Pour lui, ces différents outils de gestion sont le fruit de réflexions et d’engagements communs de l’ensemble du personnel de l’AGRV.
Jessica K. DEMBELE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.