
Ces tensions ont eu des répercussions particulièrement marquées sur les jeunes femmes et hommes âgés de 15 à 35 ans, par la fragilisation des liens sociaux, la réduction des moyens de production et l’affaiblissement des mécanismes de gouvernance locale. Cela a conduit le gouvernement avec le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) et le secrétariat du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (PBF-Mali) à la création du projet conjoint «Jeunes pour la consolidation de la paix et de la cohésion sociale dans les Régions de Ségou et de Koutiala».
La cérémonie de lancement s’est tenue, vendredi dernier, dans un hôtel de la place. Elle a enregistré la participation de plusieurs personnalités dont le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba, de son collègue de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Général de corps d’armée Ismaël Wagué, du coordinateur du secrétariat du PBF-Mali, Archange Pierre Antoine et du Représentant résident du Pnud au Mali, Maleye Diop.
Ce projet a pour objectif de renforcer l’implication des jeunes femmes et hommes, de 15 à 35 ans, populations hôtes et déplacées, ainsi que leur participation citoyenne à la gouvernance locale, la relance économique et la cohésion sociale, en s’appuyant sur leurs capacités en tant qu’acteurs économiques et acteurs de la paix. Il s’étendra sur une durée de 30 mois avec un budget de 3 millions de dollars (environ 1.8 milliard de Fcfa) financé par le PBF-Mali. En plus du ministère de la Jeunesse et celui de la Réconciliation, le projet est également porté par le ministère en charge de l’Emploi et de la Formation professionnelle.
Le ministre chargé de la Jeunesse, a souligné que ce projet est là pour aider nos communautés. C’est pourquoi, il a demandé aux acteurs du projet de s’assurer qu’il n’y ait aucun écart de centime. «Assurez-vous que ce qui est demandé dans le cadre de ce projet, tout ce qui devrait aider nos communautés à améliorer leurs conditions de vie au niveau de la jeunesse, toutes les autres cibles qui sont identifiées, puissent en bénéficier et qu’on puisse voir à la fin du projet qu’il y a une nette amélioration au niveau de leurs conditions», a demandé Abdoul Kassim Ibrahim Fomba.
Pour lui, le gouvernement, à travers ce projet, réaffirme son engagement à placer la jeunesse au cœur des stratégies nationales de paix, de cohésion sociale et de développement durable. Aux jeunes, le ministre Fomba dira que le changement et la transformation qui sont demandés dans nos communautés doivent commencer par eux en premier. «Soyez des acteurs engagés et porteurs de solutions pour la paix et la cohésion sociale au niveau de vos communautés. Votre énergie, votre créativité et votre sens du devoir citoyen sont indispensables pour relever les défis de notre temps et bâtir un Mali uni, résilient et prospère», a indiqué le ministre chargé de la Jeunesse.
Pour le président du Conseil national de la Jeunesse (CNJ), Sory Ibrahim Cissé, ce projet est porteur d’espoir, car il vient répondre à un besoin crucial : celui de créer des espaces sûrs pour que les jeunes puissent s’exprimer, participer activement à la vie publique, proposer des solutions locales et surtout devenir de véritables acteurs de la paix et de la cohésion sociale. Il a promis que le CNJ jouera pleinement son rôle dans la mise en œuvre de ce projet.
Le Représentant résident du Pnud, pour sa part, a expliqué qu’ils ont une responsabilité collective pour la réussite de ce projet. «Nous ne devons ménager aucun effort. Une planification efficace, participative et transparente en est une étape clé. Tel était l’objet des travaux de l’atelier de planification qui s’est tenu les 28 et 29 mai avec les responsables régionaux et communaux, parties prenantes du présent projet», a expliqué Maleye Diop.
Le coordinateur du secrétariat du PBF-Mali a, quant à lui, souligné que ce projet devrait en principe favoriser la participation citoyenne des jeunes à la gestion des affaires locales, aider au développement d’aptitudes des jeunes faces à l’extrémisme violent et leur fournir des opportunités socio-économiques durables. «Nous mettons beaucoup d’espoir sur ce projet comme nous en avons mis sur les projets et initiatives des jeunes passés et pour lesquels, les résultats ont été assez conséquents», a indiqué Archange Pierre Antoine.
Jessica K. DEMBELE
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