
L’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga (g) et l’ancien ministre Zeini Moulaye figurent dans cette commission
D’éminentes personnalités au profil et compétences divers figurent dans cette
commission à l’image de l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga, des
anciens ministres Zeini Moulaye, Gaoussou Drabo. On note également la présence
de certains membres du gouvernement comme Alousséni Sanou (Économie et Finances),
Amadou Kéïta (Mines), le Général de corps d’armée Ismaël Wagué (Réconciliation,
Paix et Cohésion nationale) et Mamoudou Kassogué (Justice et Droits de l’Homme,
Garde des Sceaux).
La commission nouvellement créée bénéficiera sans doute des
expertises sur les questions de défense et de sécurité des Généraux Yamoussa
Camara et Ismaila Cissé. Dans le même ordre d’idée, l’on peut citer les noms de
plusieurs autres intellectuels et hauts cadres dont les chercheurs Aly
Tounkara, Hamidou Magassa, les anciens directeurs de cabinet à la Primature
Boubacar Sow et Fousseyni Samaké, d’anciens et magistrats en exercice comme
Oumar Bocar et Abdoulaye Nantoumé, le directeur général de l’Amap, Alassane
Souleymane, le sociologue Brema Ely Dicko ou encore l’ancienne ministre Alwata
Ichata Sahi.
Cette commission,
convient-il de rappeler, remplace celle de rédaction de l’avant-projet de la
Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale mise en place par
le Chef de l’État en juin dernier. Elle était chargée d’élaborer l’avant-projet
de texte de la Charte devant constituer le document de référence pour toutes
initiatives, actions et activités qui concourent à la sécurité, à la paix, à la
réconciliation nationale, à la cohésion sociale et au vivre-ensemble au Mali.
Dans le cadre de sa
mission, la Commission de l’avant-projet de charte présidée par l’ancien
Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga, a consulté les forces vives de la
Nation, les institutions de la République ou encore des personnes ressources et
mené des missions dans les régions. Sa mise en place était intervenue quelques
semaines après la clôture du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la
réconciliation, dont la phase nationale a été organisée en mai 2024 à Bamako.
Au terme de la rencontre,
les participants avaient recommandé, entre autres, d’instaurer un cadre de
dialogue permanent intra et intercommunautaire, de privilégier le recours à nos
us et coutumes comme moyens de prévention, de gestion et de règlement des
conflits, de renforcer les capacités des autorités et légitimités
traditionnelles dans la prévention, la gestion et le règlement des conflits
communautaires, d’engager le dialogue avec tous les mouvements armés maliens,
d’instaurer une journée nationale du pardon, d’ouvrir le dialogue doctrinal
avec les groupes armés dits «djihadistes».
Les autorités de la Transitions ont initié le Dialogue inter-Maliens après avoir mis fin à l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger signé en 2015 entre le gouvernement et les groupes armés. Toute chose qui aura l’avantage de permettre une appropriation nationale du processus de paix, évitant toute interférence.
Massa SIDIBE
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