Médicaments : Attention aux effets indésirables !

Tout effet différent de celui pour lequel est utilisé un médicament est appelé effet indésirable. Autrement dit, lorsqu’on utilise un médicament, on a l’effet bénéfique et l’effet nocif. Ils sont appelés effets indésirables ou effets secondaires.

Publié lundi 10 février 2025 à 07:35
Médicaments : Attention aux effets indésirables !

Dr Aboubacar Oumar

 

 Le spécialiste des médicaments Dr Aboubacar Oumar précise que scientifiquement, on doit dire effets indésirables. Et la science qui étudie  ces effets est la pharmacovigilance. Elle fait  des activités relatives à la détection, à l’évaluation et à la  prévention de ces effets. Selon le toubib, les effets indésirables des médicaments  surviennent en général après la prise du médicament. Et de préciser qu’ils peuvent apparaître immédiatement ou quelque temps après. 

Mais il existe déjà certains effets connus qu’on appelle effets attendus. Ce sont des effets  qui ont été découverts au cours du développement du médicament. Ces effets sont appelés effets connus et sont mentionnés dans la notice.  Certains effets méconnus qu’on appelle effets inattendus ne sont pas sur la notice.


Il est possible que ces effets dépendent d’un patient à un autre, parce que certains effets peuvent être liés à la génétique. Certaines personnes sont plus sensibles aux effets de certains médicaments et d’autres non.  Il y a des médicaments qui ne sont pas liés à l’ADN.

Il est important de comprendre que tout médicament est potentiellement dangereux. C’est pour cela, précise le spécialiste qu’il ne faut pas utiliser un médicament, s’il n’y a pas le besoin ou bien de dépasser la dose. Il y a des médicaments contre indiques pour certains patients comme les femmes enceintes, les femmes allaitantes, car il peut avoir une accumulation pour le fœtus et une accumulation pour le bébé.

Les signes peuvent être cliniques ou biologiques. Le médecin peut découvrir comme signes cliniques de la diarrhée, des nausées, des vomissements, des céphalées, de l’insomnie ou des vertiges. Et au laboratoire l’anémie, l’hypoglycémie ou les problèmes de foie. Que faire en cas d’apparition des effets indésirables ? D’après le médecin, en cas d’apparition de ces effets indésirables tout agents de santé doit se référer à la loi de 2011.


 Celle loi demande d’utiliser les fiches de notification des effets indésirables et de les notifier au centre national des sections de pharmaco vigilance qui se trouve à l’Institut national de santé publique (INSP). Il y a 2 types d’effets : les effets mineurs et les effets graves. Ils sont aussi classifiés selon la gravité des effets.

 Il y  a des effets mineurs modérés (céphalées) les effets modérés (maux de tête très intenses par moment). Des effets sévères (qui donne à gratter  le corps, un handicap ou une malformation). Cette classification peut être gradée. Le grade 1 correspond à l’effet léger, grade 2 est modéré,  le 3 est sévère tout comme le grade 4. Il précise que c’est lorsque l’effet atteint le grade 3 et 4 qu’on convoque le comité des experts.

Souvent, on arrête le médicament ou on continue le médicament en donnant un traitement ou on arrête carrément au grade 4 dans certains cas.  Pour les grades 3 et 4 il y a toujours une intervention. En effet, le directeur de la pharmaco vigilance convoquera les experts pour statuer sur  les effets  notifiés par l’agent de santé. Ces experts vérifieront le lien entre l’effet et les médicaments : s’il y a eu rallongement de l’hospitalisation, un handicap ou un décès.  Ils vont d’abord  vérifier le dossier du malade et  le médicament qu’il a utilisé pour ensuite déterminer.

 Après analyse, le comité d’experts donnera un résultat à l’INSP. Ce résultat sera ensuite envoyé au ministre en charge de la Santé, qui en fonction des résultats, demandera de retirer le médicament du  marché ou d’ajouter l’effet parmi les effets de la notice.

Fatoumata NAPHO

Lire aussi : Intolérance au lactose : Un trouble de digestion du sucre contenu dans le lait

Certaines personnes ne tolèrent pas le lait et les autres produits laitiers. On parle alors d’une intolérance au lactose. Dr Ousmane Diarra, hépato gastro-entérologue et enseignant-chercheur au Centre hospitalier universitaire (CHU) Bocar Sidy Sall de Kati explique que l’intolérance au lact.

Lire aussi : Mois de Ramadan : C’est aussi le petit commerce

Des jeunes filles et garçons se reconvertissent dans le petit commerce pendant le mois de Ramadan. Pour beaucoup d’entre eux, c’est du pain bénit.

Lire aussi : Sécurité sociale : Un institut de formation ouvre ses portes

Pour une large couverture sociale, il urgeait de créer un institut digne de ce nom. C’est ce que l’Institut national de prévoyance social (INPS) a compris en mettant en place avec l’Université Kurukanfuga de Bamako (UKB), l’Institut de formation professionnelle aux métiers de la sécurit.

Lire aussi : Ramadan : Ce qu’il faut faire pour préserver la santé

Pendant le mois de Ramadan, le fidèle musulman observe le jeûne pendant la journée, du lever au coucher du soleil. Pour être sûr de se sentir au mieux de sa forme tout en se privant de manger et de boire, il est important de faire attention à ce que l'on consomme avant et après le jeûne..

Lire aussi : Hôpital de dermatologie de Bamako : Dans la poursuite des activités

Pour l’année 2025, l’Hôpital de dermatologie de Bamako s’inscrit dans la continuité de l’amélioration des soins de qualité et le maintien des acquis avec un budget prévisionnel estimé en recettes et dépenses à un peu plus de 2,8 milliards de Fcfa..

Lire aussi : Secours islamique France vient en aide aux plus démunis

Dans sa mission d’assistance aux plus démunis, Secours islamique France (SIF) a procédé, hier, au lancement du projet ramadan 2025 au Mémorial Modibo Keita. À travers cette mission, l’ONG internationale va procéder à la remise de coupures alimentaires aux élèves, maîtres d’écoles co.

Les articles de l'auteur

Intolérance au lactose : Un trouble de digestion du sucre contenu dans le lait

Certaines personnes ne tolèrent pas le lait et les autres produits laitiers. On parle alors d’une intolérance au lactose. Dr Ousmane Diarra, hépato gastro-entérologue et enseignant-chercheur au Centre hospitalier universitaire (CHU) Bocar Sidy Sall de Kati explique que l’intolérance au lactose est une incapacité à digérer le sucre lactique..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 17 mars 2025 à 08:18

Mois de Ramadan : C’est aussi le petit commerce

Des jeunes filles et garçons se reconvertissent dans le petit commerce pendant le mois de Ramadan. Pour beaucoup d’entre eux, c’est du pain bénit.

Par Fatoumata NAPHO


Publié mercredi 12 mars 2025 à 08:01

Sécurité sociale : Un institut de formation ouvre ses portes

Pour une large couverture sociale, il urgeait de créer un institut digne de ce nom. C’est ce que l’Institut national de prévoyance social (INPS) a compris en mettant en place avec l’Université Kurukanfuga de Bamako (UKB), l’Institut de formation professionnelle aux métiers de la sécurité sociale (IFP-M2S)..

Par Fatoumata NAPHO


Publié mercredi 12 mars 2025 à 07:26

Ramadan : Ce qu’il faut faire pour préserver la santé

Pendant le mois de Ramadan, le fidèle musulman observe le jeûne pendant la journée, du lever au coucher du soleil. Pour être sûr de se sentir au mieux de sa forme tout en se privant de manger et de boire, il est important de faire attention à ce que l'on consomme avant et après le jeûne..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 03 mars 2025 à 08:23

Hôpital de dermatologie de Bamako : Dans la poursuite des activités

Pour l’année 2025, l’Hôpital de dermatologie de Bamako s’inscrit dans la continuité de l’amélioration des soins de qualité et le maintien des acquis avec un budget prévisionnel estimé en recettes et dépenses à un peu plus de 2,8 milliards de Fcfa..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 03 mars 2025 à 08:07

Secours islamique France vient en aide aux plus démunis

Dans sa mission d’assistance aux plus démunis, Secours islamique France (SIF) a procédé, hier, au lancement du projet ramadan 2025 au Mémorial Modibo Keita. À travers cette mission, l’ONG internationale va procéder à la remise de coupures alimentaires aux élèves, maîtres d’écoles coraniques et orphelins parrainés. Pour cette édition, l’opération sera mise en œuvre à Bamako et Ségou..

Par Fatoumata NAPHO


Publié vendredi 28 février 2025 à 07:35

Mag santé, Carie du biberon : La longue conservation de la tétine dans la bouche est un facteur de risque

Il ne faut pas laisser un enfant avec le biberon de lait ou de bouillie pendant longtemps si vous voulez éviter ce qu’on appelle une carie du biberon ou syndrome du biberon..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 24 février 2025 à 07:50

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner