
Dr Aboubacar Oumar
Le spécialiste des médicaments Dr Aboubacar Oumar précise que scientifiquement, on doit dire effets indésirables. Et la science qui étudie ces effets est la pharmacovigilance. Elle fait des activités relatives à la détection, à l’évaluation et à la prévention de ces effets. Selon le toubib, les effets indésirables des médicaments surviennent en général après la prise du médicament. Et de préciser qu’ils peuvent apparaître immédiatement ou quelque temps après.
Mais il existe déjà certains effets connus qu’on appelle effets attendus. Ce sont des effets qui ont été découverts au cours du développement du médicament. Ces effets sont appelés effets connus et sont mentionnés dans la notice. Certains effets méconnus qu’on appelle effets inattendus ne sont pas sur la notice.
Il est possible que ces effets dépendent d’un patient à un autre, parce que certains effets peuvent être liés à la génétique. Certaines personnes sont plus sensibles aux effets de certains médicaments et d’autres non. Il y a des médicaments qui ne sont pas liés à l’ADN.
Il est important de comprendre que tout médicament est potentiellement dangereux. C’est pour cela, précise le spécialiste qu’il ne faut pas utiliser un médicament, s’il n’y a pas le besoin ou bien de dépasser la dose. Il y a des médicaments contre indiques pour certains patients comme les femmes enceintes, les femmes allaitantes, car il peut avoir une accumulation pour le fœtus et une accumulation pour le bébé.
Les signes peuvent être cliniques ou biologiques. Le médecin peut découvrir comme signes cliniques de la diarrhée, des nausées, des vomissements, des céphalées, de l’insomnie ou des vertiges. Et au laboratoire l’anémie, l’hypoglycémie ou les problèmes de foie. Que faire en cas d’apparition des effets indésirables ? D’après le médecin, en cas d’apparition de ces effets indésirables tout agents de santé doit se référer à la loi de 2011.
Celle loi demande d’utiliser les fiches de notification des effets indésirables et de les notifier au centre national des sections de pharmaco vigilance qui se trouve à l’Institut national de santé publique (INSP). Il y a 2 types d’effets : les effets mineurs et les effets graves. Ils sont aussi classifiés selon la gravité des effets.
Il y a des effets mineurs modérés (céphalées) les effets modérés (maux de tête très intenses par moment). Des effets sévères (qui donne à gratter le corps, un handicap ou une malformation). Cette classification peut être gradée. Le grade 1 correspond à l’effet léger, grade 2 est modéré, le 3 est sévère tout comme le grade 4. Il précise que c’est lorsque l’effet atteint le grade 3 et 4 qu’on convoque le comité des experts.
Souvent, on arrête le médicament ou on continue le médicament en donnant un traitement ou on arrête carrément au grade 4 dans certains cas. Pour les grades 3 et 4 il y a toujours une intervention. En effet, le directeur de la pharmaco vigilance convoquera les experts pour statuer sur les effets notifiés par l’agent de santé. Ces experts vérifieront le lien entre l’effet et les médicaments : s’il y a eu rallongement de l’hospitalisation, un handicap ou un décès. Ils vont d’abord vérifier le dossier du malade et le médicament qu’il a utilisé pour ensuite déterminer.
Après analyse, le comité d’experts donnera un résultat à l’INSP. Ce résultat sera ensuite envoyé au ministre en charge de la Santé, qui en fonction des résultats, demandera de retirer le médicament du marché ou d’ajouter l’effet parmi les effets de la notice.
Fatoumata NAPHO
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