D'autres pays voisins, notamment le Burkina et le Niger , ont pris graine de l'exemple malien
La deuxième édition de la « Semaine du numérique» se
déroulera du 25 au 27 juin au Centre international de conférences de Bamako
(CICB. La conférence de presse de lancement a eu lieu vendredi dernier dans un
hôtel de la place, sous la présidence du ministre de la Communication, de
l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, Alhamdou Ag
Ilyène. La session d’information était co-animée par le secrétaire général du
département, Alkaïdi Amar Touré et le directeur national de l’Economie
numérique, Abdoul Kader Ky.
Au regard du contexte actuel et des missions assignées au
département, le thème central retenu pour cette deuxième édition est :
«Les TIC comme facteur de résilience face à la crise multiforme dans le sahel :
opportunités et défis». Avec comme
invité d’honneur le Niger, l’édition 2024 accorde une dimension spéciale à la
promotion du genre pour les métiers du numérique et à l’apprentissage par le
numérique (digitalisation de l’éducation ou e-learning). L’évènement se veut
aussi un espace dédié à tous les acteurs du secteur pour leur permettre
d’exposer leurs talents et engager des discussions franches afin d’identifier
des solutions pour amorcer les grands chantiers de la transformation digitale
de notre pays pour une administration moderne au service des usagers.
Cette deuxième édition intégrera une dimension sous-régionale par la participation des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), à savoir le Burkina Faso et le Niger. Selon les conférenciers, la Semaine du numérique servira de coup d’envoi d’une nouvelle ère du développement numérique dans notre pays. Au total, une trentaine de start-up se verront mises en compétition et les trois premières seront primées.
Des stands seront aménagés pour les expositions, qui
seront accompagnées d’évènements de networking. Il est également prévu des
panels qui serviront de cadre pour recenser les différentes problématiques et
initier la réflexion sur les voies et moyens pour aller vers des solutions
concrètes à court et moyen termes pour la modernisation de l’administration.
En marge de activités de la Semaine numérique, le nouveau
siège de la Société malienne de transmission et de diffusion (SMTD) sera
inauguré, a annoncé le secrétaire général du ministère en charge de la
Communication. Autre annonce faite par Alkaïdi Amar Touré : Les premières
pierres du Centre des donnés et Call center (Centre d’appels) de la SMTD seront
posées. «La semaine est un cadre d’échange permanent entre les acteurs du
numérique qui s’organisent une fois par an, mais de façon pérenne. Chaque
année, on demande aux acteurs de venir échanger, trouver des pistes de
collaboration», a ajouté Abdel Kader Ky, directeur national de l’Économie
numérique. Pour lui, cette rencontre est l’occasion de débattre des questions
d’actualité liées au contexte.
«Cette Semaine du numérique est une habitude du Mali
depuis quelques années. Maintenant, elle s’effectue au Burkina Faso et au Niger
qui vient d’organiser sa première édition. Nous allons y mettre la promotion du
genre, les jeunes filles face aux enjeux du numérique. C’est extrêmement
important. Le numérique autant il est bien, autant il peut faire du mal», a
déclaré Alhamdou Ag Ilyène, à l’entame de son propos de lancement. Pour le
ministre, cette frange sensible de notre société, à savoir la gente féminine,
doit être protégé et mise en contribution.
«Cette Semaine est une émanation de
la volonté du président de la Transition qui m’a donné des instructions pour
activer le développement de l’économie numérique dans notre pays et de la
modernisation de l’administration. C’est en cela que nous avons institué cette Semaine. Elle
répond à une nécessité de construction de la Confédération des États du Sahel»,
a-t-il précisé. Au cours de cette conférence de lancement, le ministre procédé
à une remise symbolique de la nouvelle carte de presse à une quarantaine de
journalistes.
Babba COULIBALY
La 1ère édition a été marquée par des expositions des banques et Fintechs, des panels et ateliers.
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