En
parallèle, les participants ont examiné d’autres points dont la prise de
participation de la mairie du District de Bamako à la recapitalisation de
l’Agence de cession immobilière (ACI). Le président
Balla Traoré a expliqué que le projet de budget 2025 de la mairie du District
est équilibré en recettes et en dépenses à la somme
de 57,354 milliards de Fcfa, contre 68,888 milliards de Fcfa pour
2024, soit une diminution de 11,534 milliards de Fcfa. «Cette diminution
s’inscrit dans le cadre du respect des dispositions règlementaires, notamment
le principe de réalisme et de sincérité en matière budgétaire», a-t-il
souligné.
Le chef de
la Délégation spéciale a rappelé que conformément à la feuille de route de son
équipe, l’assainissement et l’embellissement de la ville de Bamako ainsi que
l’amélioration de la gouvernance financière sont au cœur des priorités du
budget 2025 de la mairie. À cet effet, il a indiqué que les actions programmées
portent, entre autres, sur l’évacuation des déchets solides, le balayage et le
désensablement des artères, la reconstruction des bâtiments F et G du secteur
Dabanani incendiés en février dernier. Mais également, l’adressage des
équipements marchands (Grand marché-marché Dossolo), la formation des agents
sur le régime financier des collectivités territoriales, l’entretien des routes
et ouvrages d’art.
En ce qui concerne la prise de participation à la recapitalisation de l’ACI, Balla Traoré dira que cette décision répond à une volonté des autorités de la Transition en faveur du redressement de cette société qui a une vocation stratégique et économique pour l’État et la collectivité du District de Bamako. Le président de la Délégation spéciale a invité la population de la capitale à s’acquitter correctement du paiement des impôts, taxes et redevances, afin de donner à la mairie du District, les moyens de ses ambitions pour le développement de la ville.
Jessica K. DEMBELE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
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Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.