
Le directeur général du CNCM, Fousseyni Maiga (g) et l'équipe d'organisation du Fiffem
Plus de 100
films venant de 43 pays africains et de la diaspora ont porté leur candidature
à cette 1ère édition du Festival de films de femme (Fiffem). Le jury a
sélectionné au total 20 films dans les quatre catégories que sont : long
métrage de fiction, long métrage documentaire, court métrage de fiction et
court métrage documentaire. Cinq œuvres ont été choisies dans chacune de ces
catégories. C’est ce résultat que la Commission d’organisation du Festival a
publié vendredi dernier au cours d’une conférence de presse tenue dans la salle
de projection du Centre national de la cinématographie (CNCM).
Selon Hadja
Djeinaba Diop, productrice, qui représentait la présidente du festival, c’est
la preuve que les professionnels du cinéma africain porte un crédit important à
cette manifestation qui aura lieu au Palais de la culture Amadou Hampaté Ba du
31 août au 4 septembre. Le jury a retenu quatre productions maliennes qui sont
deux courts métrages et autant de longs métrages. Il s’agit des courts
«Calebasse», un court métrage documentaire de Daniel Oron, et «Ibrahim» de
Ramata Maïga. Quant aux longs métrages, le jury a retenu le documentaire «Les
Amazones des médias» de Maïmouna Coulibaly en fiction et «Barkomo» de Aboubacar
Bablén Draba et Boukary Ombotimbé.
Selon la
directrice du Fiffem, Moulidy Diarra, l’objectif recherché à travers ce
Festival est de montrer et de valoriser le rôle des femmes dans le cinéma
africain. En général, le grand public ne retient que le travail de comédienne
pour les femmes. Pourtant, de nos jours, elles sont très nombreuses dans tous
les métiers du cinéma : direction photo, script, étalonnage, son,
éclairage, maquillage, réalisatrice…
Il s’agit également de faire en sorte que
le public malien voie davantage de films qui magnifient le rôle des femmes dans
le processus de développement du continent. Au cours de
cette édition initiale, un important espace sera réservé aux pays membres de la
Confédération de l’Alliance des États du Sahel : Burkina, le Mali et le
Niger. Ce sera la «Nuit de l’AES».
Ce regroupement se fera avec la culture
et particulièrement le cinéma. Un court métrage de chacun de ces trois pays qui
traite de la paix, de la sécurité ou de la promotion de la femme sera projeté
au cours de cette nuit. Ce sera en présence non seulement des autorités
politiques, des professionnels du cinéma, des communautés de ces autres pays
résidant au Mali, mais aussi du grand public. Le ministre de l’Artisanat, de la
Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, a apprécié
le projet du Fiffem et l’initiative d’une Nuit de l’AES, a expliqué
l’administrateur du festival, Seydou Koné.
Quant au directeur général du CNCM, Fousseyni Maïga, il a dit son admiration pour cette équipe qui organise le Fiffem. Car elle n’a pas reçu d’appui matériel et financier pour l’organisation de cette édition. Mais les femmes qui soutiennent le cinéma sont en train de s’adonner à l’organisation de ce rendez-vous afin de doter notre pays d’un festival digne de ce nom.
Youssouf DOUMBIA
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