#Mali : Cinéma : Le Festival international de films de femme aura lieu à Bamako

Quatre films maliens ont été sélectionnés sur plus de 100 candidats pour cette 1ère édition du Fiffem qui aura lieu du 31 août au 4 septembre à Bamako. Le festival organisera aussi une nuit dédiée à la Confédération de l’Alliance des États du Sahel

Publié dimanche 25 août 2024 à 18:30
#Mali : Cinéma : Le Festival international de films de femme aura lieu à Bamako

 Le directeur général du CNCM, Fousseyni Maiga (g) et l'équipe d'organisation du Fiffem

 

Plus de 100 films venant de 43 pays africains et de la diaspora ont porté leur candidature à cette 1ère édition du Festival de films de femme (Fiffem). Le jury a sélectionné au total 20 films dans les quatre catégories que sont : long métrage de fiction, long métrage documentaire, court métrage de fiction et court métrage documentaire. Cinq œuvres ont été choisies dans chacune de ces catégories. C’est ce résultat que la Commission d’organisation du Festival a publié vendredi dernier au cours d’une conférence de presse tenue dans la salle de projection du Centre national de la cinématographie (CNCM).

Selon Hadja Djeinaba Diop, productrice, qui représentait la présidente du festival, c’est la preuve que les professionnels du cinéma africain porte un crédit important à cette manifestation qui aura lieu au Palais de la culture Amadou Hampaté Ba du 31 août au 4 septembre. Le jury a retenu quatre productions maliennes qui sont deux courts métrages et autant de longs métrages. Il s’agit des courts «Calebasse», un court métrage documentaire de Daniel Oron, et «Ibrahim» de Ramata Maïga. Quant aux longs métrages, le jury a retenu le documentaire «Les Amazones des médias» de Maïmouna Coulibaly en fiction et «Barkomo» de Aboubacar Bablén Draba et Boukary Ombotimbé.

Selon la directrice du Fiffem, Moulidy Diarra, l’objectif recherché à travers ce Festival est de montrer et de valoriser le rôle des femmes dans le cinéma africain. En général, le grand public ne retient que le travail de comédienne pour les femmes. Pourtant, de nos jours, elles sont très nombreuses dans tous les métiers du cinéma : direction photo, script, étalonnage, son, éclairage, maquillage, réalisatrice…

Il s’agit également de faire en sorte que le public malien voie davantage de films qui magnifient le rôle des femmes dans le processus de développement du continent. Au cours de cette édition initiale, un important espace sera réservé aux pays membres de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel : Burkina, le Mali et le Niger. Ce sera la «Nuit de l’AES».


Ce regroupement se fera avec la culture et particulièrement le cinéma. Un court métrage de chacun de ces trois pays qui traite de la paix, de la sécurité ou de la promotion de la femme sera projeté au cours de cette nuit. Ce sera en présence non seulement des autorités politiques, des professionnels du cinéma, des communautés de ces autres pays résidant au Mali, mais aussi du grand public. Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, a apprécié le projet du Fiffem et l’initiative d’une Nuit de l’AES, a expliqué l’administrateur du festival, Seydou Koné.

Quant au directeur général du CNCM, Fousseyni Maïga, il a dit son admiration pour cette équipe qui organise le Fiffem. Car elle n’a pas reçu d’appui matériel et financier pour l’organisation de cette édition. Mais les femmes qui soutiennent le cinéma sont en train de s’adonner à l’organisation de ce rendez-vous afin de doter notre pays d’un festival digne de ce nom.

Youssouf DOUMBIA

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