
La visite était guidée par Mamou Daffé (chéchia rouge)
Le
président de la Transition, chef de l’État, le colonel Assimi Goïta a visité
lundi dernier l’exposition intitulée : «Peindre la paix». C’était à la
faveur de la cérémonie d’ouverture de la phase nationale du Dialogue
inter-Maliens pour la paix et la réconciliation qui a eu lieu lundi au Centre
international de conférences de Bamako (CICB).
Cette
exposition est le fruit d’un concours national éponyme dont les résultats ont
été proclamés, samedi dernier, au Musée national. Il a été initié par la
Fondation Festival sur le Niger, en collaboration avec le comité préparatoire
du Dialogue inter-Maliens, le soutien du ministère de l’Artisanat, de la
Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, et des faîtières de la
culture.
L’exposition est consacrée aux 40 œuvres sélectionnées par le jury sur les 158
reçues de 88 artistes. Le jury était présidé par Oumar Kamara Ka, universitaire
et artiste plasticien, directeur général du Conservatoire des arts et métiers
multimédia Balla Fassé Kouyaté, Abdoulaye Konaté, célèbre artiste plasticien,
Mariam Ibrahim Maïga, artiste plasticienne, lauréate du dernier Concours
international d’art plastique de Ségou’Art, de Massira Touré, artiste peintre
et de votre serviteur.
Le
premier prix est revenu à la photographe Rokiatou Cissé pour son œuvre
intitulée «La paix». Elle traite de la laïcité et de la coexistence entre trois
religions que sont : la religion traditionnelle, l’islam et le
christianisme symbolisées respectivement par un masque, un chapelet et une
croix. C’est Cheick Oumar Kassogué de Koutiala qui a remporté le 2è prix et le
3è prix est allé à Ousmane Dougnon.
Ce sont ces œuvres que le président de la Transition, accompagné du Premier
ministre, Choguel Kokalla Maïga, du président du Conseil national de Transition
(CNT), le colonel Malick Diaw et de celui du Comité de pilotage du Dialogue
inter-Maliens, Ousmane Issoufi Maïga, a tenu à visiter. C’est le président de
la Fondation Festival sur le Niger, Mamou Daffé, qui a lui-même servi de guide
de l’exposition. Car, explique-t-il, il s’agit de la contribution des artistes
au Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation. Pour lui, il n’y a
pas de souveraineté viable sans la renaissance culturelle.
Youssouf DOUMBIA
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