Cet exercice de validation coïncide avec la dernière année de mise en œuvre de la LOPJ 2020-2024
L’atelier a enregistré la présence du directeur de la Cellule de planification et de statistique (CPS) du secteur de la justice, Bazanni Dembélé et de la représentante de l’ambassade des Pays-Bas au Mali, Mme Coulibaly Mariam Sissoko. On notait également la présence des représentants des chefs de services centraux et rattachés du ministère en charge de la Justice.
Cet exercice de validation coïncide avec la dernière année de mise en œuvre de la Loi d’orientation et de programmation pour le secteur de la justice (LOPJ) 2020-2024. Son objectif est de valider le document de revue sectorielle 2024 de la justice. Cette rencontre annuelle est une obligation à laquelle le département en charge de la Justice se conforme dans le respect du calendrier harmonisé des revues établi par le ministère de l’Économie et des Finances (MEF). Le département en charge de la Justice devient le premier depuis environ trois ans à organiser la revue avant l’échéance fixée au 30 avril de chaque année.
Le directeur de la Cellule de planification et de statistique (CPS) du secteur de la justice s’est réjoui que les activités du programme annuel de performance 2024 aient été exécutées à hauteur de 85%. Au niveau des indicateurs des performances, Bazanni Dembélé dit avoir constaté une certaine amélioration, mais pas de dégradation significative. S’agissant des réformes, il a estimé qu’il y a eu «beaucoup d’avancées, notamment la législation, le code pénal, le code de procédure pénale et les différents statuts de magistrats et des greffiers en chef».
Quant à Mme Coulibaly Mariam Sissoko, elle a souligné l’importance de cet exercice pour les Partenaires techniques et financiers (PTF). Pour elle, l’exercice est l’occasion pour eux de faire le point des projets et programmes en collaboration avec le ministère en charge de la Justice. Mais aussi de faire le point du processus de dialogue et de plaidoyer politique notamment sur les réformes que les partenaires accompagnent.
Dans la même dynamique, le secrétaire général du département en charge de la Justice dira que le présent document reflète la mise en œuvre de la LOPJ pour l’année 2024, à travers le budget programmes, les projets soutenus et mis en œuvre par les partenaires au développement, ainsi que les actions menées par d’autres ministères. Dr Boubacar S. Diarrah a mis en lumière l’évaluation en cours de la LOPJ qui est arrivée à terme le 31 décembre 2024. Il a annoncé l’élaboration en cours du nouveau programme décennal de la justice 2025-2034. Ce programme n’attend plus que la tenue de l’atelier national après la tenue des ateliers techniques pour disposer d’un document consolidé.
Le secrétaire général du département en charge de la Justice dira que le document de revue sectorielle 2024 intègre non seulement les données relatives à l’exécution budgétaire du département, mais aussi les contributions des partenaires au développement. Mieux, ajoutera-t-il, il propose une analyse des résultats obtenus, en lien avec les priorités définies par la LOPJ.
Souleymane SIDIBE
À Mopti, les activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de lutte contre l’exclusion ont connu leur épilogue le samedi 20 novembre. C’était à la faveur d’une cérémonie présidée par le directeur de cabinet du gouverneur, Mamadou Seydou Diarra, dans la cour du gouvernorat.
Un camion transportant des céréales en provenance de Djibasso au Burkina Faso a pris feu à Karantela, dans la Commune urbaine de San, le week-end dernier. L’incendie, d’une rare intensité, a mobilisé les agents de la protection civile, appuyés par les habitants du quartier, qui ont réussi.
Le gouverneur de la Région de Nioro, le Général de brigade Aly Annaji, a présidé, vendredi dernier dans l’enceinte du gouvernorat, la cérémonie de remise de matériels d’assainissement aux Communes de Diéma et de Nioro. C’était en présence des autorités politiques et administratives.
Un quartier de la ville de Youwarou est sous la menace d’inondations. Et pour cause, l’eau du Fleuve Niger a atteint la bancotière au centre du quartier «Kokolel». Des concessions et des jardins maraîchers sont exposés à ce fléau qui pointe à l’horizon..
Depuis janvier 2025, notre compatriote est le co-président du Fonds vert pour le climat (FVC) au nom des pays en développement, regroupant plus de 150 États dont le Mali. Le Green climate fund (GCF) en anglais ou le Fond vert pour le climat est la plus grande ressource financière multilatérale .
Comme une traînée de poudre, la nouvelle s’est répandue aussi vite que celle qui annonçait, ces derniers mois, l’arrivée de camions citernes dans une station-service !.