
Habib Koité lors de sa prestation
La promotrice du festival a évoqué les difficultés d’organisation d’un tel événement; surtout en cette période de vaches maigres. «Masi au-delà du contexte, le festival continue de grandir et cela est du à l’engagement de notre équipe et de nos partenaires historiques qui continuent de croire en nous», a-t-elle déclaré. Et de remercier les partenaires et les familles fondatrices de Bamako pour leur accompagnement pour la réussite du festival.
Elle n’a pas manqué de parler des difficultés de mobilisation des fonds. Cette 11è édition a déroulé plusieurs activités, notamment des concerts, des formations, une exposition d’objets d’art et photos sur le jazz, une animation et une sensibilisation dans les établissements scolaires.
Pendant la semaine du festival, le complexe Blonba a réuni des passionnés de Jazz. Trois grands concerts ont été organisés avec des artistes du groupe Ali Farka Touré Band, Habib Koité, Zoumana Diawara, Diamy Sacko et Kouleur Jazzy, le groupe Les Bwazans, l’artiste burkinabé Flora Paré.
Un programme scolaire intitulé : «Les sessions jazz à l’école» a également été exécuté avec succès. Pendant deux jours, l’animation au Lycée Massa Makan Diabaté et à l’école privée laïque de Yena Issa a été faite par le groupe Kouleur Jazzy. En outre, il y a eu des actions de sensibilisation et d’éveil de conscience, menées dans des établissements scolaires à l’intention d’un public plus jeune dont la connaissance du jazz est minime, parfois inexistante.
Le choix des dates du Jazzy Koum Ben Festival n’est assurément pas fortuit. Elles sont centrées autour du 30 avril, Journée internationale du Jazz. Selon les organisateurs, à ce jour, le festival est le seul évènement au Mali labellisé «International Jazz Day», dans le cadre des célébrations mondiales de cette journée à l’initiative de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco).
Créé en mai 2009, le Jazzy Koum Ben Festival (JKBF) est un évènement culturel qui a pour objectif de promouvoir la musique jazz au Mali. Il propose chaque année des rencontres entre musiciens et autres artistes autour du jazz. D’édition en édition, les initiateurs du festival se font le devoir de mener systématiquement des activités structurantes comme des Master classes et d’autres ateliers de renforcement des capacités.
La spécificité pour cette année est la formation de 10 jeunes femmes dans les métiers de son et lumière. Elles seront régulièrement suivies par les organisateurs.
Amadou SOW
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
L’événement a été marqué par une conférence qui a débattu de la thématique : «Place et rôle du Maaya et du Danbé dans la formation et l’éducation du Maliden kura».
Le prince de la Kora, Sidiki Diabaté, est de retour sur la scène internationale avec un exploit retentissant. Après 10 ans de sa première nomination, l'artiste malien a été pré-nommé pour deux Grammy Awards 2025..
Après trois jours de compétitions intenses, le groupe «Danbe» de notre pays a remporté le premier prix du Festival international Triangle du Balafon, suivi du groupe «Bolomakoté» du Burkina Fasso. La troisième place a été décernée au groupe «Djéli» de la Guinée et le prix spécial A.
La cité verte du Kénédougou s’apprête à abriter la 9è édition du Festival international triangle du balafon du 9 au 11 octobre prochain. Le grand rendez-vous culturel mettra en compétition le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. Le Niger sera le pays invité d’honneu.
Placée sous le thème «la culture socle, de l'ancrage de la IV République», la phase régionale de la Biennale artistique et culturelle de la Région de Koulikoro qui s’est tenue du 23 au 30 septembre avec la participation des sept cercles de la région. Il s'agit de Siby, Kati, Kangaba, Kouli.