
Même le service minimum n’était pas assuré en certains endroits
Faute d’accord, l’organisation syndicale a mis en application son mot d’ordre de grève de 72 h, à compter du 17 avril. Ce débrayage qui a débuté hier a été suivi par les banques, établissements financiers et les stations-services, affiliés au Synabef. Notre équipe de reportage en a fait le constat en parcourant la ville de Bamako sur les deux rives du fleuve. Une ambiance morose régnait dans la cour de plusieurs structures concernées. Même le service minimum n’était pas assuré en certains endroits. Seuls les vigiles étaient présents à leurs postes.
Le Synabef dénonce une « absence de volonté de dialogue». Selon une source syndicale, la grève sera reconduite pour une durée de 120 heures à partir du 22 avril prochain. Les conséquences de cette mobilisation pourraient être lourdes pour l’économie nationale, déjà fragilisée. Les entreprises, les commerçants et les particuliers ont vite ressenti les effets de cette paralysie. En témoigne l’avis d’un client interrogé au siège d’Ecobank, qui a préféré garder l’anonymat. Il estime que «le pire reste à venir si la situation ne se débloque pas rapidement».
Devant les guichets automatique (GAB), il y avait des clients venus faire des opérations par précaution. «Je sais pas qu’elle tournure prendra cette grève. Donc, je suis venu retirer un peu d’argent pour éviter des surprises désagréables», a lancé un client de la BDM-SA. Dans les locaux de certaines banques, les équipes du Synabef étaient sur place pour veiller au respect strict du mot d’ordre de grève.
Il est utile de préciser que certaines banques comme la Banque de développement du Mali (BDM S.A.), qui est membre de la Fédération nationale du pétrole, du commerce, des assurances et des banques (Fenpecab), et stations-services se sont désolidarisées de cette grève.
Mahawa DEMBÉLÉ
Rédaction Lessor
Face aux défis croissants liés à l’orientation des bacheliers et jeunes diplômés, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) entend jouer son rôle dans l’accompagnement des futurs étudiants. C’est tout le sens du Salon de la rentrée universitai.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba, a lancé, jeudi dernier au Centre d’entrainement pour sportifs d’élite de Kabala (Cesek), la 2è édition de l’université d’été des volontaires de l.
Une délégation du Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME) et du Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM) a été reçue en audience, mercredi dernier, par le ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher..
Assurer l’indépendance économique, renforcer la souveraineté et bâtir un avenir durable pour les générations futures : telle est l’ambition portée par la vision «Mali Kura Ɲɛtaasira ka bɛn san 2063 ma »..
L’événement verra la participation de sept pays, à savoir la Türkiye (pays d’honneur), le Niger, le Burkina Faso, le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal et la Guinée.
Toutes les femmes ont des envies, mais ces envies sont diverses et variées. Selon le Pr Amadou Bocoum gynécologue obstétricien à l’hôpital Gabriel Touré, le corps de la future maman a des besoins nutritionnels..