
À l’instar de la communauté internationale, notre pays a célébré la 139è édition de la Journée internationale des travailleurs. À cet effet, l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) qui a placé la célébration sous le thème : «Travailler dans la dignité, défendre la justice sociale et préserver la Nation» a organisé, son traditionnel défilé sur le boulevard de l’Indépendance. C’était en présence de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, Fassoun Coulibaly, et du secrétaire général de la plus grande centrale syndicale du Mali, Yacouba Katilé.
13 syndicats affiliés à l’UNTM ont répondu à l’appel de la centrale. Le comité syndical de l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) n’est pas resté en marge. Il a mobilisé ses travailleurs sous la direction de son secrétaire général adjoint, Amadou Sow, pour le défilé en exhibant son produit phare «L’Essor».
Le 1er mai, a rappelé le président du Conseil national du patronat du Mali (CNPM), Mossadeck Bally, symbolise la lutte inlassable des travailleurs pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Un emploi qui ne répond pas aux aspirations du travailleur et exécuté dans les conditions précaires peut gérer de la frustration et de l’insatisfaction et nuire à la productivité et au développement personnel du travailleur, a-t-il constaté.
La création d’emplois de qualité augmente la production, la recherche et le Produit intérieur brut (PIB) de tout pays, a soutenu le patron du CNPM. Quant à Yacouba Katilé, il a expliqué que le 1er mai est un moment de vérité, un espace pour la parole libre, la réflexion et la dénonciation constructive. Pour lui, la liberté syndicale bafouée, la représentation manipulée, les conditions de travail indécentes, les retards de salaires, les licenciements abusifs, le harcèlement moral ou sexuel non sanctionnés, la sécurité sociale inexistante ou détournée sont des violations graves des droits fondamentaux au travail.
Le secrétaire général de l’UNTM, Yacouba Katilé (c) lors de son allocution
«Ces violations proviennent de certains employeurs indélicats, des administrations publiques et de certains responsables syndicaux», a-t-il fait remarquer. Et de dire que le travailleur malien mérite des conditions de travail dignes, un encadrement juste une protection sociale effective, des perspectives certaines d’épanouissement professionnel. Il mérite mieux que l’ingratitude et le mépris, a-t-il déploré.
Le ministre Fassoun Coulibaly a reconnu le rôle déterminant des travailleuses et des travailleurs dans le processus de développement politique, économique et social de notre pays. Au-delà de la commémoration du 1er mai en souvenir des travailleurs tombés à Chicago (États-Unis) en 1886 pour l’amélioration de leurs conditions de travail, la fête du travail, a estimé le ministre chargé du Travail, est l’occasion de jeter un regard rétrospectif sur les progrès accomplis en matière de droit au travail et d’explorer les perspectives.
Il a aussi évoqué des préoccupations liées à la promotion des droits fondamentaux au travail, aux emplois, revenus décents, mais aussi à la valorisation des ressources humaines et à l’amélioration constante des conditions de vie et de travail. Il s’agit, entres autres de l’adoption du décret sur le Conseil national du dialogue social, du code de travail en cours, de la fin du nomadisme syndical, de l’élaboration de la lettre circulaire sur la liberté syndicale, de l’élaboration en cours d’un plan national de formation et de recrutement et de beaucoup d’autres actions.
Il faut aussi rappeler que l’article 18 de la Constitution du 22 juillet 2023 stipule que le droit au travail et au repos est reconnu et égal pour tous. Nul ne peut être contraint à un travail déterminé que dans le cas de l’accomplissement d’un service exceptionnel d’intérêt général, égal pour tous, dans les conditions déterminées par la loi.
Sidi WAGUE
Dans cet ouvrage, l’ancien Premier ministre Ahmed Mohamed Ag Hamani fait un check-up des années de crise. Il propose un projet de société pour arriver à l’horizon 2073 à un Mali indépendant, démocratique, développé, stable, ouvert à l’Afrique et au reste du monde.
«Un syndicaliste mal formé est un danger pour lui-même, pour son entreprise et pour la société» dit-on. C’est fort de ce constat que le secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), Yacouba Katilé, a placé son mandat sous le signe de la formation..
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