L’infrastructure qui doit être en principe inaugurée le 26 juin prochain, est dotée de la technologie de pointe. En prélude à l’inauguration de ces nouveaux locaux, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, s’y est rendu, jeudi dernier, en compagnie du président de la CCIM, Mandiou Simpara, pour apprécier.
Le ministre chargé de l’Industrie a visité plusieurs installations du nouveau joyau ; notamment l’amphithéâtre de 200 places, les 17 salles de classes de 30 à 40 places, la salle informatique, mais aussi celles de conférence, de réunion et de gymnastique. Il a aussi visité la bibliothèque, les 5 bureaux, l’infirmerie, la cantine-restaurant, l’espace cafétéria et la salle polyvalente de 120 à 150 places. La visite était guidée par le directeur général de l’Incef, Fily Mallé.
Le nouvel institut entend promouvoir et encourager l’auto-entrepreneuriat. Si le transit-douanes, la logistique et les métiers du numérique, la gestion, les finances, l’énergie solaire sont ses formations diplomantes, l’Institut consulaire d’études et de formation propose à ses apprenants, l’entrepreneuriat et l’agro-business comme formations certifiantes. L’Incef forme le niveau secondaire pour l’obtention du Certificat d’aptitude professionnel (CAP) et du brevet de techniciens (BT). Il forme aussi les bacheliers pour le Diplôme universitaire de technologie (DUT), la Licence et le Master.
Le ministre Diallo a rappelé que la Ccim a une mission d’information, de sensibilisation, de renforcement des capacités et de formation des entreprises et organisations professionnelles. Dans cette dynamique, la création de l’Incef assurera la formation initiale et continue en faveur des membres de la Ccim, a-t-il ajouté.
Pour sa part, le président de la Ccim rappellera que l’article 4 de la loi 98-014 du 19 janvier 1998 portant création de la Ccim stipule que «la Cicm peut participer à la formation initiale ou continue dans les domaines du commerce, de l’industrie et des services. Elle peut créer des établissements de formation». L’Institut, précise Mandiou Simpara, forme les jeunes Maliens et étrangers qui désirent apprendre la gestion du commerce et de l’industrie.
Sidi WAGUE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.