Les membres du gouvernement sur le site
Le site était illégalement exploité par des personnes de nationalités étrangères. Cet effondrement a occasionné la mort d’une quarantaine de personnes, en majorité des femmes. Plusieurs autres ont été blessées. Les victimes sont essentiellement des ressortissants des villages de Talako, Bilali Santo et Bilali Koto.
La triste nouvelle s’est vite repandue. Dès le lendemain (dimanche), le ministre des Mines, Pr Amadou Keïta, a convoqué une réunion de crise avec les départements concernés. Et le lundi, il s’est rendu, en compagnie de ses collègues en charge de l’Environnement et de la Promotion de la Femme, sur les lieux du drame et dans les trois villages touchés pour «apporter les condoléances et la compassion des autorités aux familles des victimes», informe un communiqué du ministère des Mines. La délégation y est allée avec une assistance du Président de la Transition aux familles des victimes. L’occasion a été mise à profit pour échanger avec les communautés sur la nécessité de conjuguer les efforts afin d’éviter que de telle tragédie ne se reproduise plus.
«Ces actions ne passent pas dans les sites sécurisés, c’est-à-dire les zones d’exploitation industrielles agréées ou les couloirs d’orpaillages agréés. Il n’y a aucune mesure de sécurité dans des endroits qui n’ont pas été agréés», avait expliqué le ministre Amadou Keïta au micro de nos confrères de ORTM1, après la rencontre de crise. Et d’insister : «On est dans un cas d’exploitation illégale.»
Selon le chef du département, il s’agissait au cours de cette réunion de crise de faire une analyse «très froide» de la situation en essayant de comprendre ce qui s’est passé. «Il y aura des enquêtes qui vont mettre à jour toutes les responsabilités. En termes d’actions, la réunion fera des propositions concrètes pour que nous puissions faire en sorte que cela ne puisse plus se reproduire et que l’exploitation aurifère puisse se faire conformément aux textes de la République», a relevé le ministre des Mines.
Il convient de rappeler qu’en janvier dernier, l’effondrement d’un autre site d’orpaillage à Danga dans le Cercle de Kangaba avait fait une dizaine de morts dont la majorité était des femmes. En 2024, plus de 70 personnes ont perdu la vie dans un drame similaire sur un site d’orpaillage à Samaya, dans le Cercle de Kangaba.
Babba COULIBALY
Le Général de division Daoud Aly Mohammedine a invité les usagers à suivre les consignes données par les forces de sécurité.
Une foule compacte, les couleurs nationales (vert, or et rouge) flottant sous le soleil, des chants de femmes et le ronronnement continu des motos… l’ambiance était électrique hier à Bougouni. Des milliers de personnes ont convergé vers le site minier de N’Gouanala pour accueillir le Prés.
En marge de la cérémonie d’inauguration de la mine de lithium de N’Gouanala, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’armée Assimi Goïta, a rencontré les autorités coutumières, religieuses et administratives de la Région de Bougouni. Cette rencontre s’est inscrit.
Avec un investissement initial d’environ 36 milliards de Fcfa, la première phase de la mine de N’Gouanala permettra la production annuelle d’environ 120.000 tonnes de concentré de spodumène. En combinant la production de Bougouni et de Goulamina, notre pays devrait atteindre 590.000 tonnes .
Dans la journée du 2 novembre 2025, les Forces armées maliennes (FAMa), grâce à des observations aériennes, ont localisé une importante base terroriste à l’Ouest de Sirakoro, dans le Cercle de Kolondiéba, (Région de Bougouni)..
Une réunion préparatoire, s’est tenue samedi, à Kolondièba dans le cadre de la visite du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, attendu lundi à Bougouni, pour l’inauguration de la deuxième usine de lithium de la Région..