
Les responsables des formations politiques lors du point de presse
Les entités politiques membres de l’Initiative des partis politiques pour la Charte (Ipac) ne participeront pas aux consultations des forces vives de la nation et des Maliens de l’extérieur pour la relecture de la Charte des partis politiques, décidées par le gouvernement, il y a quelques jours. Elles ont fait l’annonce hier à la Maison de la presse, par la voie de leurs responsables lors d’un point de presse. La rencontre a enregistré la présence du président du Congrès national d’initiative démocratique-Faso Yiriwa Ton (Cnid-FYT), Me Mountaga Tall, de celle du président de l’Alliance pour la République (APR), Oumar Ibrahim Touré et de beaucoup de leaders politiques.
Dans la déclaration lue par le président de l’APR, le regroupement politique a rappelé que par courrier en date du 19 décembre 2024, le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et du Soutien au Processus électoral a invité les partis politiques à lui faire parvenir leurs propositions et suggestions concernant la relecture de la Charte, au plus tard le vendredi 14 mars dernier.
En réponse à cette sollicitation, une centaine de partis politiques ont salué l’initiative du gouvernement et transmis au ministre délégué un document intitulé «propositions consensuelles sur la relecture de la loi n°05-047 portant Charte des partis politiques». Selon le regroupement politique, ces propositions ont scrupuleusement respecté les résolutions des Assises nationales de la refondation (ANR) sur les partis politiques, à savoir la réduction de leur nombre en imposant des conditions strictes de création et de financement. À cela, s’ajoutent la révision de la Charte avec une réaffirmation du rôle de chef de file de l’opposition et la fin du nomadisme politique en cours de mandat.
Pour Oumar Ibrahim Touré, la suite logique de cette démarche, enclenchée par le gouvernement, aurait dû être l’adoption du document transmis ou, à défaut, l’ouverture d’un dialogue entre les autorités politiques et les représentants des partis dans un esprit partagé de recherche de l’intérêt général. «Par la suite et après approbation des conclusions par le Conseil des ministres, le dossier devrait être transmis au Conseil national de Transition qui aurait alors la latitude d’écouter toutes les personnes ressources qu’il aviserait et dans les formes qui lui plaira de retenir», peut-on lire dans la déclaration.
Contrairement à cette démarche «républicaine», déplore l’Ipac, les partis politiques ont appris avec étonnement la décision du gouvernement de soumettre leurs propositions à l’appréciation des forces vives de la nation. Selon Oumar Ibrahim Touré, les partis politiques n’ont aucune objection sur la consultation des forces vives sur des sujets d’intérêt national, saluant, même au passage, cette forme de démocratie directe.
Le regroupement politique s’est interrogé sur la pertinence d’une telle démarche, rappelant que la Constitution actuelle garantit la reconnaissance et la protection des partis politiques dans l’exercice de leurs fonctions. L’autre argument du regroupement est que les forces vives du Mali ont reconnu et validé l’existence des partis lors des ANR. «En conclusion sur ce point, le respect de la légalité constitutionnelle et des résolutions des ANR s’impose à tous», indique la déclaration.
Bembablin DOUMBIA
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