Le projet couvre 26 districts sanitaires et plus de 680 centres de santé communautaires
C’était en
présence de la ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la
Formation professionnelle, Mme Bagayoko Aminata Traoré, du directeur du projet
du projet Usaid Keneya Sinsi Wale, Roland Koné, du directeur par intérim de
l’Usaid Mali, Richard Kimball et du directeur de l’Apej, Mamadou Ba.
Cette signature entre dans le cadre des
activités du projet Usaid Keneya Sinsi Wale. Elle vise le placement de 150
jeunes diplômés en stage de qualification dans les Cscom des Régions de
Sikasso, Ségou et Mopti. Ce nouveau projet contribuera ainsi au renforcement du
système de santé de notre pays par la promotion d’un accès équitable aux
services et soins de santé de qualité dans les régions bénéficiares.
Par cette signature, le projet Usaid Keneya
Sinsi Wale va s’étendre sur 12 mois. Les six premiers mois seront payés par
l’Apej et les six autres par le projet lui-même. Le projet a démarré en août
2020 et s’étend jusqu’en juillet 2025. Il s’articule autour de plusieurs résultats
dont la disponibilité de l’offre de services qui permettra aux agents de
travailler avec l’ensemble des acteurs du système de santé pour faire en sorte
que les services soient disponibles à tous les niveaux et offerts par un
personnel qualifié.
Selon le directeur de l’Apej, cette convention
représente l’aboutissement d’un long processus de construction et de négociation
dans le cadre de leur mission consistant à concourir à la création de d’emploi
pour les jeunes en milieu rural et urbain. Selon Mamadou Ba, c’est à ce titre
que son Agence a été démarchée par la direction du projet Keneya Sinsi Walé
pour placer 150 jeunes diplômés. Objectif : renforcer l’offre de soins
dans les Centres de santé communautaire des régions citées précédemment. Le
patron de l’Apej a assuré que ces jeunes qui viendront renforcer les plateaux
techniques des centres de santé seront sélectionnés sur la base du mérite et de
la compétence avec en appui un dispositif de suivi et de contrôle devant
contribuer à parfaire leurs formations pratiques.
Pour sa part, le directeur par intérim de
l’Usaid Mali a souligné que ce projet bénéficie à 26 districts sanitaires et à
plus de 680 centres de santé communautaires. La population touchée est estimée à
plus de 11 millions d’habitants des Régions de Sikasso, Ségou et Mopti. Richard
Kimball a affirmé que l’offre de soins et de services de santé de qualité dépend
de la disponibilité des ressources humaines qualifiées.
Raison pour laquelle, a-t-il ajouté, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) requiert un ratio de 23 professionnels de santé pour 10.000 habitants. Le Mali, avec un ratio estimé à six professionnels de santé pour 10.000 habitants, est loin de ces normes requises. Pour arriver à relever ce défi, «nous devons combiner nos efforts, initier et développer les alternatives pour se rapprocher du ratio recommandé», a-t-il préconisé.
Fadi CISSE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.
