valeurs (Pnev) à l’intention des
chefs et agents en poste dans les missions diplomatiques et consulaires, des
Maliens établis à l’extérieur et ceux travaillant dans les organisations
internationales.
C’était le samedi dernier dans les
locaux du département en charge des Affaires étrangères. L’objectif du Pnev est d’instituer un nouveau
système d’éducation civique morale et patriotique basée sur le respect des
valeurs et la bonne gestion des affaires publiques. Il a pour vision de
renforcer notre fonds de valeurs positives comme sources de motivation et de
réarmement des jeunes générations, utilisant notre capital humain, comme un
levier efficace d’épanouissement général et de promotion du développement.
Le
tout dans un document de 300 pages s’articulant autour de cinq axes
stratégiques, à savoir la promotion de l’éducation civique, morale et
patriotique, la création d’espaces d’éveil citoyen et le soutien à l’autorité
parentale. S’y ajoutent le renforcement des capacités des acteurs institutionnels
et socio-politiques et l’amélioration de la synergie d’actions entre les
acteurs institutionnels.
Le
chef de la diplomatie malienne a souligné l’importance et la pertinence de la
promotion de nos valeurs culturelles, sociétales et républicaines dans la
construction du Mali nouveau (Mali Kura), grâce au Malien nouveau (Maliden
Kura). Abdoulaye Diop a ajouté que ce Malien nouveau se trouve dans notre pays
et à l’extérieur à travers notre diaspora installée dans de nombreux pays.
Il a réitéré son engagement, en
coordination avec le ministère des Maliens établis à l’Extérieur et de
l’Intégration africaine, à renforcer auprès de nos compatriotes, l’imprégnation
de nos valeurs séculaires.
Le même exercice d’appropriation du Pnev s’est
tenu avec les représentants des autorités et légitimités traditionnelles, des
confessions religieuses, des organisations de la société civile, du secteur
privé, des organismes socioprofessionnels, des organisations syndicales et des
ordres professionnels.
C’était jeudi dernier au Centre international de conférences de Bamako (CICB). Après une large explication du ministre de la Refondation de l’État, chargé des relations avec les Institutions, Ibrahim Ikassa Maïga et des experts de la Mission d’appui à la refondation de l’État, les participants à la rencontre ont manifesté leur adhésion au Pnev tout en faisant des contributions pour un Mali refondé avec un citoyen nouveau.
Namory KOUYATÉ
Oumar DIAKITÉ
Rédaction Lessor
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.